Maurice Pialat

J’entends plus les sifflets !
par Jacques Loiseleux

Quand Maurice Pialat a reçu la Palme d’or à Cannes pour "Sous le soleil de Satan", quelques rangs de siffleurs professionnels lui ont fourni l’occasion d’être, en une phrase, totalement lui-même. Le poing levé, il a dit : « Si vous ne m’aimez pas, sachez que je ne vous aime pas non plus. » Avec ceux qui applaudissaient, j’ai entendu : « Si vous m’aimez, sachez que je vous aime aussi. » C’est dans cette perpétuelle contradiction que s’est écrite cette grande page du cinéma mondial qu’est l’œuvre de Maurice Pialat. Il nous reste à la (...)

Maurice Pialat
par Emmanuel Machuel

Il est très difficile de parler de Maurice Pialat, personnalité particulièrement complexe.
Mon expérience se " limite " à quatre mois de tournage du Van Gogh. Un an avant le début des prises de vues, nous avons eu une conversation de deux heures dans le train nous ramenant de repérages dans la Loire. (...)