Propos et entretiens

Lussas
Représenter le monde carcéral, angle mort du corps social

A l’initiative du cinéaste Jean-Louis Comolli et du producteur Gérald Colas, la question du cinéma en prison a suscité deux jours de débats passionnants.
Depuis presque vingt ans, les associations Lieux interdits (aux Baumettes, à Marseille) et Les Yeux de l’ouïe (à la Santé, à Paris) font collaborer détenus et intervenants extérieurs sur des projets liés à l’image.

Chaque année en avril

Chaque année en avril de Raoul Peck, photographié par Eric Guichard (notre Eric Guichard !) est aussi le titre de l’article de Brigitte Barbier (notre Brigitte Barbier !) paru le mois dernier dans Le technicien du film et dont j’avais omis de vous parler.

Rémy Chevrin et Eric Gautier

ont accordé un entretien au technicien du film pour leur travail respectif sur Monsieur Ibrahim de François Dupeyron et Son frère de Patrice Chéreau

ASC
Nestor Almendros, datant de 1984, sur "L’Aurore" de Murnau,

Un article de Nestor Almendros, datant de 1984, sur "L’Aurore" de Murnau, film qui reçut le premier Academy Award décerné pour la prise de vues. Les directeurs de la photographie en étaient Charles Rosher et Karl Struss. www.theasc.com/magazine/june03/sub/...

Actions n°20
Darius Khondji et Carlo Varini

Avec un reportage consacré à Darius Khondji qui livre ses réflexions sur la lumière et la couleur. Egalement à l’honneur dans ce magazine : Carlo Varini. Il y analyse "Le Dernier combat" de Luc Besson, dont il était le directeur de la photographie, en revenant sur les choix de lumière et les conditions du tournage de ce film.

Notes sur " Le Marais " de Kim Nguyen
par Daniel Vincelette

Le Marais est le premier long métrage de Kim Nguyen, jeune réalisateur québecois qui en a aussi signé le scénario. Il décrit son film comme étant « un conte de fée pour adultes ». L’histoire se déroule dans un lieu reculé d’une Europe de l’Est imaginaire vers la seconde moitié du XIXe siècle, lieu dominé par les légendes et les superstitions.

Etalonnage numérique de "Sueurs"
Michel Abramowicz, "Actions" N° 18, été 2002

« Nous avons commencé par déterminer une direction de lumière qui allait dans le sens du film, à savoir dans la direction des couleurs du désert. A partir de là, nous avons considéré que chaque réglage important valait pour tout le film : il y avait par conséquent un réglage pour les extérieurs jour, un autre pour les intérieurs jour, un autre encore pour les extérieurs nuit. [...] Avec le système numérique, l’image est arrêtée et nous pouvons intervenir à peu près partout en termes de couleurs ou de contrastes. C’est presque comme (...)

Vos chefs op sont à l’honneur dans la presse spécialisée !

Denis Lenoir est cité dans l’American Cinematographer du mois de mai, concernant l’ASC Award qu’il a reçu pour l’image de "Uprising" de Jon Avnet.

Jean-Pierre Sauvaire est dans l’American Cinematographer du mois d’avril. Un article conséquent relate son travail sur "Vidocq" de Pitoff.

Eduardo Serra répond aux questions du Technicien du film du 15 avril au 15 mai à propos de "Rue des plaisirs" de Patrice Leconte.

Jeanne Lapoirie de Ozon à Ozu

Le paysage cinématographique est mutant. L’importance de bouleversements technologiques incessants n’échappe pas aux techniciens français. Les yeux de la nouvelle génération des « chefs op’ » sont souvent sans visage, quasiment sans voix. Et Jeanne Lapoirie, l’une de ses chefs de file, d’avouer elle-même « ne pas aimer parler de son travail ».
C’est pourtant à elle que nous avons demandé deux ou trois choses. Pour son parcours, symptomatique d’une position de curiosité et d’ambivalence revendiquée.

Caroline Champetier
La femme invisible

A lire dans le Télérama du 26 janvier 2002, un entretien intitulé La femme invisible, que Caroline Champetier a accordé à la revue. Elle y évoque longuement le tournage de Cet amour-là de Josée Dayan.
Revenant sur son parcours, elle précise, également, les influences qui déterminent ses choix de lumière.
« Je trouve que les mots font peur aux images. Les plus beaux plans de Bergman ou Antonioni n’ont sûrement pas été déflorés par des mots... »
Caroline Champetier