Propos et entretiens divers

"La Vie moderne" : Depardon cultive son jardin
par Jacques Mandelbaum

A propos de La Vie moderne, un film documentaire de Raymond Depardon.

A l’âge de 16 ans, durant les années 1960, Raymond Depardon quitte la ferme familiale pour parcourir le monde comme photoreporter. A la fin des années 1970, il troque régulièrement l’appareil photo pour une caméra, ramenant des films exceptionnels d’un asile italien, d’un hôpital ou tribunal français, d’un village africain.

Ce fils de paysans cultive si bien son jardin personnel, que celui de ses parents commence à lui manquer. C’est à la fin des années 1990 que lui vient une idée, un peu folle en termes de production, mais passionnante sur le plan du cinéma : filmer durant dix ans ces paysans de moyenne montagne dont tout porte à croire qu’ils vont disparaître sous l’effet des mutations économiques.

Entretien avec le directeur de la photographie Laurent Brunet, AFC
A propos de "Séraphine", de Martin Provost, et de son travail avec les pellicules Fujifilm

Fujifilm France publie sur son site Internet une série d’entretiens avec des directeurs de la photographie de la génération montante.
Nous vous proposons de lire un entretien dans lequel Laurent Brunet, AFC, parle de son travail, entre autres sur le film Séraphine de Martin Provost, et avec les pellicules Fujifilm (avec l’aimable autorisation de Fujifilm France).

Entretien avec Eric Gautier, directeur de la photographie d’"Into the Wild" de Sean Penn
propos recueillis par Didier Péron

Libération, 9 janvier 2008

Directeur de la photo ayant travaillé avec quelques-uns des plus importants cinéastes français (Leos Carax, Arnaud Desplechin, Patrice Chéreau, Olivier Assayas, Alain Resnais), Eric Gautier élargit son champ d’action. Après Carnets de voyage, sur la jeunesse du Che et sous la direction du Brésilien Walter Salles, il était le complice de Sean Penn sur Into the Wild. Il raconte son équipée américaine.

Entretien avec Luc Besson à propos du rachat de plusieurs sociétés de production

Europa Corp., le studio de cinéma de Luc Besson, s’est introduit en Bourse en juillet dernier, à 15,50 euros par action. Depuis, le cours a quasiment été divisé par deux. Pourtant, la société a annoncé en novembre, pour le semestre clos fin septembre, un bénéfice de 1,7 million d’euros (contre une perte de 1,2 million un an plus tôt sur la période), avec un chiffre d’affaires multiplié par 2,2, à 74 millions. Mais les investisseurs se posent des questions. Notamment sur l’annonce du décalage éventuel de la sortie de plusieurs films. Entre octobre 2007 et fin mars 2008, ce ne sont plus 9 films qui devraient sortir en salles mais « au moins 6 ». Un chiffre à comparer aux deux sorties – L’Invité et Love et ses petits désastres – qui ont eu lieu entre avril et septembre 2007. Le président du directoire, Luc Besson, explique aux Echos comment il entend lisser son activité, et notamment les sorties de films, pour que ses résultats ne varient pas trop d’un trimestre à l’autre.

Sur le site de la Bifi Les opérateurs du néoréalisme italien : entre rupture et continuité
par Marc Salomon

A lire en ligne sur le site de la BiFi A l’occasion des rencontres organisées par la Cinémathèque française avec le directeur de la photographie Giuseppe Rotunno du 22 mars au 3 avril, la Bibliothèque du Film propose un long article richement illustré sur les chefs opérateurs italiens rédigé par notre ami et membre consultant Marc Salomon, Les opérateurs du néoréalisme italien : Entre rupture et continuité. MAJ : Pour lire cet article, le site de la BiFi ayant fermé en 2013, resources sur le site de la cinémathèque française). " (…)

Table ronde : les aventures digitales de l’image
dans les Cahiers du Cinéma de mars 2006

A lire dans les Cahiers du Cinéma de mars un dossier sur " les aventures digitales de l’image ", composé d’une part, d’une table ronde réunissant Bertrand Bonello, Caroline Champetier, AFC Gilles Gaillard (Mikros Image), Eric Gautier, AFC et Barbet Schroeder et d’autre part, d’un entretien avec Denis Lenoir, AFC recueilli par Jean-Michel Frodon. rappelons que la revue avait consacré en février un article intitulé " Les chefs opérateurs rédigent leur charte " dont le sujet était, comme de bien entendu, la Charte de l’image de l’AFC !

Yves Cape qui parle de son travail sur " Vent mauvais "
de Stéphane Allagnon

Dans le numéro 27 d’Actions, Dominique Maillet s’entretient avec Yves Cape qui parle de son travail sur le premier film de Stéphane Allagnon, Vent mauvais, et de la contrainte qu’ils se sont imposée, Philippe Chiffre le chef décorateur et lui, et qui l’a « obligé à travailler différemment ».

La lumière du Cambodge
par Alain Choquart

Avec l’aimable autorisation du technicien du film, nous reproduisons
ci-dessous " La lumière du Cambodge ", un article paru dans le n° 549 (novembre 2004) dans lequel Alain Choquart s’entretient avec Dominique Maillet sur son travail sur Holy Lola de Bertrand Tavernier.