festival de Cannes 2007

Festival de Cannes : pavillon "Les cinémas du Sud"
"Master Classes" des réalisateurs africains Newton Aduaka le 22 mai à 15h00 et Gaston Kabore, le 24 mai à 11 heures.

Pour la cinquième année consécutive, le pavillon " Les cinémas du Sud ", créé par le ministère des Affaires étrangères et ses partenaires - OIF (Organisation internationale de la Francophonie), RFI (Radio France Internationale), TV5MONDE, CFI (Canal France International) et Euromed - offre au cœur du Festival de Cannes un espace d’expression, de travail et de diffusion.

Avec la présence de quarante-cinq réalisateurs, producteurs et comédiens et la présentation de vingt-trois films dans la salle du pavillon et celles du Marché international, cette opération renforce la visibilité des cinéastes du Sud.
Le cinéaste Rithy Panh, animera une rencontre sur le thème " Mémoire et création cinématographiques ", le 22 mai à 11h30.

François Catonné parle de son travail sur "Boxes" de Jane Birkin
Sélection officielle, hors compétition

Une histoire de boîtes. Les boîtes dans lesquelles nous rangeons nos souvenirs, les boîtes pour les transporter, les boîtes qui restent au milieu du salon attendant d’être, enfin, déballées. Toutes ces boîtes à souvenirs sont mises en scène par Jane Birkin. Une foule d’acteurs pour l’accompagner dans ce voyage, dans le passé, dans le présent. Un lieu unique en Bretagne, une maison de famille, Jane interprétant son propre rôle, dans sa propre maison.
François Catonné l’a également accompagnée dans ce voyage si personnel, si atemporel.

Laurent Brunet parle de son travail sur "Tehilim" de Raphaël Nadjari
Sélection officielle, en compétion

Raphaël Nadjari et Laurent Brunet ont travaillé pour la première fois ensemble en 1998. Pour Raphaël, un premier film en tant que réalisateur, pour Laurent un premier film en tant que directeur photo. The Shade sera sélectionné au festival de Cannes, à Un Certain Regard. Nous retrouvons cette année ce tandem, qui, ne s’étant plus quitté depuis, se retrouve sur la Croisette pour ce cinquième film Tehilim (Les Psaumes). Entièrement tourné à Jérusalem, en hébreu, Tehilim raconte la disparition mystérieuse d’un père, qui laisse sa famille face à elle-même.

"Sicko", le film polémique de Michael Moore projeté à Cannes
revue de presse

Nouvelobs.com, 19 mai 2007

Michael Moore dénonce dans son nouveau documentaire les failles du système de santé américain. Le réalisateur fait l’objet d’une enquête des autorités américaines après un voyage à Cuba qu’il a effectué avec d’autres personnes dans le cadre du tournage de Sicko.

" Il y a trop de films " qui sortent, affirme la cinéaste Pascale Ferran
par Nicole Vulser

Tout noir ou tout blanc. Tel serait l’état du cinéma à écouter les intervenants de deux colloques cannois. Le premier, mardi 15 mai, avait pour thème " Indépendance et dépendances, liberté de création et diversité de diffusion ". Le second était centré sur " Le Public de demain ".
L’humeur est pessimiste chez les réalisateurs.

Josaie Deshaies parle de son travail sur "Avant que j’oublie" et "La Question humaine"

Josée Deshaies est québécoise. Après des études d’histoire de l’art en Italie, elle attaque une formation classique à Montréal en tant que deuxième assistante opératrice, puis passe à la direction de la photo sur des documentaires et courts métrages.
C’est sa rencontre avec Bertrand Bonello qui lui permet de passer au long métrage sur Quelque chose d’organique en 1998.
Depuis, elle a signé l’image de films comme Royal bonbon de Charles Najman, Cache cache d’ Yves Caumon, Les Invisibles de Thierry Jousse ou Tiresia et Le Pornographe de Bertrand Bonello.
Cette année, Josée est à l’affiche de deux films présentés à la Quinzaine des réalisateurs, Avant que j’oublie de Jacques Nolot et La Question humaine de Nicolas Klotz.

Caroline Champetier parle de son travail sur "L’Avocat de la terreur" de Barbet Schroeder
Sélection officielle, Un Certain Regard

Le tournage de L’Avocat de la terreur s’est déroulé sur plusieurs mois de façon discontinue.
L’enquête n’a jamais cessé, les informations arrivaient, donnant un suspens formidable à chaque rencontre et provoquant d’autres rencontres.
Il y a eu deux entretiens en longueur avec Jacques Vergès distants de quelques mois, mais le moment fort du tournage a été le voyage à Alger. Très vite, il a été clair que tout partait de la guerre d’Algérie, des premiers attentats du FLN répondant à ceux de l’OAS, des condamnés à mort algériens, du collectif d’avocats mis en place par Jacques Vergès et d’autres avocats français et algériens, de la conceptualisation par Vergès de " la défense de rupture ".

Céline Bozon parle de son travail sur "La France" et "Un homme perdu"

En sortant de La fémis en 1999, Celine Bozon débute avec Jean-Paul Civeyrac sur un film fait de manière très libre, avec très peu d’argent, une équipe toute petite et en vidéo. Cela a donné Fantômes, un long métrage qui est sorti en salle. Ensuite il y a eu Le Doux amour des hommes et Toutes ces belles promesses. Parallèlement, elle tourne un moyen métrage Mods avec son frère Serge Bozon, puis deux films de Tony Gatlif (Exils et Transylvania). En 2007, la Quinzaine des réalisateurs a sélectionné deux films dont elle a fait l’image : La France, le second long métrage de son frère, et Un homme perdu de la cinéaste libanaise Danielle Arbid.

Tom Stern, ASC, président du Jury de la CST

Pour la cinquième année consécutive, la CST décerne le prix Vulcain de l’Artiste Technicien honorant un collaborateur artistique ayant œuvré sur l’un des films sélectionnés à Cannes.
Présidé par le directeur de la photographie américain Tom Stern, le jury est composé de Monique Koudrine, vice-présidente de la Ficam, Alain Coiffier, président de Panavision Alga Techno, Didier Diaz, président du groupe Transpalux, Pierre Lavoix, conseiller technique, et Yoan de Montgrand, étudiant à La fémis, tous les cinq membres de la CST.

La Quinzaine invite la contre-culture à Cannes
Aux avant-postes, la sélection parallèle met en avant de jeunes cinéastes, par Didier Peron

Libération, samedi 5 mai 2007
Le programme de la 39e édition de la Quinzaine des réalisateurs a été annoncé jeudi par le délégué général, Olivier Père, 36 ans, dont c’est la quatrième année à la tête de cette sélection parallèle du Festival de Cannes, créée en 1969 par la Société des réalisateurs de films (SRF).

L’argent français est présent dans 12 des 22 films en compétition à Cannes
par Isabelle Regnier

Le Monde, 17 mai 07

Au-delà des quatre films français, un grand nombre de longs métrages de la compétition du Festival de Cannes, qui a lieu du 16 au 27 mai, sont produits, ou coproduits, par des sociétés françaises. Douze cette année sur un total de vingt-deux. Ce phénomène était naguère au coeur d’une polémique lancée par le journal américain Variety, qui voyait le signe d’une préférence nationale du comité de sélection.
Thierry Frémaux, délégué artistique du Festival de Cannes, s’en défend. Il affirme découvrir les films sans leur générique, venant de partout dans le monde, et met une attention particulière à tenir ses interlocuteurs à égalité, quelle que soit leur nationalité.

Soixantième anniversaire ! Un nouvel espace pour l’AFC
Editorial de Remy Chevrin, président de l’AFC

En cette année d’anniversaire, l’AFC est heureuse de renouveler sa présence au sein du Festival de Cannes dans un espace situé au Village International de la Pantiero.
C’est avec le soutien de la CST, avec l’énergie déployée par Pierre-William Glenn son président et Laurent Hébert son délégué général, que nous avons l’opportunité d’offrir ce lieu d’accueil partagé avec elle.

Darius Khondji, AFC, ASC, parle de son travail sur "My Blueberry Nights" de Wong Kar-wai
film d’ouverture du 60e Festival de Cannes, en Compétition officielle

Quelques lignes sur le tournage de My Blueberry Nights de Wong Kar-wai que j’ai tourné avec lui l’été dernier à travers les Etats-Unis.
WKW et moi, nous sommes rencontrés par l’intermédiaire d’un de ses producteurs. Notre projet initial devait être un autre film qui après avoir été retardé plusieurs fois ne s’est finalement pas fait.

Puis après sa rencontre avec Norah Jones, Wong Kar-wai m’a parlé de ce projet qu’il avait envie de faire avec elle.