A la mémoire de Jacques Loiseleux et d’une passion commune d’"authentique filmeur"

Par Jimmy Glasberg, AFC

par Jimmy Glasberg La Lettre AFC n°241

Salut Jacques,
Tu viens de nous quitter après une longue maladie. Je t’avais eu au téléphone, il y a quelques temps, au sujet de tes prestations à l’école de cinéma de Cuba. Tu ne pouvais plus assurer tes cours et tu m’avais demandé de te remplacer. Hélas, je ne pouvais pas.

Je me souviens de nos longues conversations téléphoniques au sujet de " l’acte de filmer " qui nous tenait à cœur. Tu as participé vivement à ce cinéma militant des années soixante-dix qui restera un beau moment dans l’histoire de notre pays.

Ton engagement politique avec la caméra doit être rappelé et mis en mémoire pour nos jeunes confrères dans une époque où l’on oublie un peu que la caméra est une fantastique arme de combat pour défendre des idées.

A propos d’une agression symbolique exemplaire que j’ai subie, tu m’avais engagé à me battre pour nous faire respecter face à des questions éthiques sur la paternité de nos images. Ce combat demeure toujours d’actualité, c’est à la nouvelle génération de le reprendre et de se battre pour se faire respecter.

Voilà, mon cher Jacques, quelques mots pour accompagner ton départ et pour laisser une trace pour la mémoire de notre passion commune d’authentique filmeur.