ACS France à propos du tournage de "Comme des frères" d’Hugo Gelin

by ACS France AFC newsletter n°225

ACS France a décidé de donner la parole à Hugo Gélin, un jeune réalisateur plein d’avenir. Son film, Comme des frères, photographié par Nicolas Masart, sortira en salles le 21 novembre prochain.

Pourriez-vous nous présenter votre parcours et votre premier long métrage Comme des frères ?
Hugo Gélin : J’ai travaillé à partir de 16 ans sur les tournages de téléfilms et longs métrages en tant qu’assistant mise en scène et régie.
Puis j’ai écrit et réalisé mon 1er court métrage La Vie sans secret de Walter Nions avec Jean Rochefort.
Puis j’ai fait un second court métrage A l’abri des regards indiscrets avec beaucoup d’acteurs (Jean Dujardin, François Morel, Isabelle Nanty, Zabou, Daniel Russo, Cécile Cassel, Jean-Pierre Cassel, Alexandra Lamy, François Levantal, Didier Bourdon, Lorella Cravotta, Daniel Gélin...).
J’ai ensuite réalisé des making of, des pubs et dirigé des secondes équipes de long métrage (Sagan...). Pour enfin créer ma société de production Zazi Films.
Comme des frères est mon 1er long métrage avec François-Xavier Demaison, Nicolas Duvauchelle, Pierre Niney et Mélanie Thierry.

Le Pitch :
H.G : Depuis que Charlie n’est plus là, la vie de Boris, Elie et Maxime a volé en éclats.
Ces trois hommes, que tout sépare, avaient pour Charlie un amour singulier. Elle était leur sœur, la femme de leur vie ou leur pote, c’était selon. Sauf que Charlie est morte et que ça, ni Boris, homme d’affaires accompli, ni Elie, scénariste noctambule et ni Maxime, 20 ans toujours dans les jupes de maman, ne savent comment y faire face.
Mais parce qu’elle le leur avait demandé, ils décident sur un coup de tête de faire ce voyage ensemble, direction la Corse et cette maison que Charlie aimait tant. Seulement voilà, 900 kilomètres coincés dans une voiture quand on a pour seul point commun un attachement pour la même femme, c’est long...
Boris, Elie et Maxime, trois hommes, trois générations, zéro affinité sur le papier, mais à l’arrivée, la certitude que Charlie a changé leur vie pour toujours.

Pourquoi avoir fait le choix d’ACS France et de l’Ultimate Arm en particulier ?
H.G : A partir du moment où j’ai décidé que mon film allait être un " road-movie ", je voulais filmer les voitures de manière un peu différente de ce que l’on peut voir habituellement (voiture travelling, camera embarquée). L’Ultimate Arm s’est imposé comme un outil magique pour pouvoir filmer, comme je ne l’avais jamais vue, la Renault Caravelle du film. Je ne le regrette pas !!!

Comment résumeriez-vous cette collaboration ?
H.G : La difficulté venait du fait que je souhaitais faire des plans qui accompagnent l’émotion de mes personnages. Ce n’était pas comme pour beaucoup de films qui utilisent l’Ultimate Arm dans des scènes rapides, d’action et très dynamiques. C’était même l’inverse ! Donc il était finalement plus difficile de suivre l’émotion des personnages ainsi que les dialogues sans que le mouvement de la caméra soit visible. L’idée était de tourner des plans séquences autour de la voiture inhabituels (top shot par exemple). C’était un joli challenge !

Quel souvenir gardez-vous du tournage avec le matériel et l’équipe d’ACS France ? Anecdote ?
H.G : Le plan le plus important dans le film avec l’Ultimate Arm est un plan séquence qui tourne autour de la voiture à 360° et va chercher les regards des quatre comédiens les uns après les autres, tout en gardant la vitesse, le point et la valeur du cadre. C’était un beau challenge car à ce moment du film, le plan raconte quelque chose de très fort, juste grâce au mouvement que fait la caméra autour des acteurs. C’est pour ce plan spécifique que je me suis battu pour avoir l’Ultimate arm ! Et quel résultat !!! Des spectateurs m’en parlent encore !

A votre avis, que vous ont apporté les prises de vues faites avec l’Ultimate Arm ?
H.G : Merci à toute l’équipe Ultimate Arm d’avoir réussi à épouser la délicatesse du film alors qu’ils avaient l’habitude de filmer des voitures à toute vitesse et que je leur demandais d’être au plus proche des comédiens. C’est une réussite !