L’écrivain et cinéaste Alain Robbe-Grillet est mort, à l’âge de 85 ans, dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 février à Caen à la suite de problèmes cardiaques, a-t-on appris, lundi, auprès d’Olivier Corpet, ami d’Alain Robbe-Grillet et directeur de l’Institut "Mémoires de l’édition contemporaine".
Nous avons appris avec tristesse la nouvelle du décès d’Alain Le Roy, superviseur d’effets visuels, emporté par un cancer aux suites pour le moins brutales dans la soirée du jeudi 16 avril 2020, à l’âge de 65 ans. Son rôle dans le domaine des effets spéciaux et visuels mérite que sa mémoire soit ici saluée, la société Excalibur, qu’il avait fondée, ayant eu sous son impulsion une importance évidente dans le domaine des industries techniques du cinéma. Christian Guillon et François Vagnon témoignent.
C’est avec consternation que nous avons appris la disparition du cinéaste " musicien " Alain Corneau, mort d’un cancer dans la nuit du 29 au 30 août dernier. Il était âgé de soixante-sept ans. Homme d’une érudition profonde, d’une intelligence curieuse, d’une culture musicale et littéraire sans égal, il n’aura eu de cesse, à travers ses films, d’être en quête de lui-même, à l’instar de nombre de personnages qu’il a mis en scène, de France Société anonyme (1974), son premier film, à Crime d’amour (2010), sa dernière œuvre.
Je prie Alain Choquart, notre éminent nouveau collègue à l’AFC, d’excuser le fait d’avoir séjourné trop longtemps ces trois derniers mois dans des endroits du monde qui ne sont pas encore touchés par Internet ! Ce n’est pas que la mémoire me manquait d’une collaboration exemplaire sur une dizaine d’années, c’est que des responsabilités nouvelles, l’isolement dans le temps et dans l’espace m’ont fait présumer un peu de mes forces. Mille excuses donc pour le retard apporté à cette présentation d’un nouveau membre qui n’est donc plus si nouveau que ça aujourd’hui et qui a déjà apporté sa contribution à notre Lettre mensuelle.
J’ai eu du mal à croire la nouvelle quand on me l’a apprise au détour d’un couloir en début du Micro Salon. Le sourire et la bonne humeur contagieuse d’Alain Boutillot ne viendront plus jamais ensoleiller nos rencontres.
Nous avons appris avec une profonde tristesse le décès aussi brusque qu’inattendu de notre confrère directeur de la photographie et stéréographe Alain Derobe. D’une éternelle jeunesse professionnelle, il travaillait encore récemment sur la postproduction en 3D relief d’Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté, le film de Laurent Tirard photographié par Denis Rouden, AFC. Rappelons qu’Alain fut l’un des directeurs de la photographie dont l’initiative conduisit à la création de l’AFC. Nos premières pensées vont bien sûr à sa famille et sa fille Joséphine, qui a hérité, selon toute logique, des gènes stéréoscopiques de son auguste père.
Nous vous proposons, dans la suite de cet article, des liens vers divers témoignages et entretiens à la mémoire d’Alain Derobe.
Alain, Nous avons travaillé ensemble sur Pina de Wim W. ... un projet qui n’était pas une mince affaire... Tu étais responsable, avec François Garnier, de la 3D et moi du cadre et de la lumière. Et lors de notre première rencontre à Wuppertal, au petit déjeuner, tu as tout de suite été très clair avec moi : tu ne voulais pas faire l’image du film... tu t’occuperais du relief, et moi du reste... me précisant tout de même que cadrer en relief, c’était très différent de la 2D, et que je devrais adapter la lumière aussi en fonction de ton travail... J’avais bien compris le message ce jour-là.
Derobe nous a quittés un après-midi de mars... Mais j’aime à croire qu’Alain va continuer à suivre passionnément la fin du travail sur le relief qu’il avait entrepris sur le tournage d’Astérix. Encore la veille de son départ, contre avis médical, il était présent en salle d’étalonnage pour le premier " teaser " du film
Ces entretiens font partie d’un dossier coordonné par François Thomas et paru dans Positif n°564 de février 2008.
Nous avons choisi de rencontrer deux directeurs de la photographie, Alain Levent et Ricardo Aronovich, témoignant des débuts du zoom et de leurs réactions à celui-ci.