Filming nature and man’s relationship to it is one of the bases of Alain Guiraudie’s filmography. After Stranger by the Lake, which won the prize for Best Director at Un certain regard at Cannes in 2013, the director shot his fifth feature-length film in the Lozère, the Marais Poitevin, and Brest. Staying Vertical, a movie about wolves, paternity, and loss of status is in competition for the Golden Palm at the 69th annual Cannes Film Festival this year.
Filmer la nature et le rapport de l’homme avec elle est l’un des socles des films d’Alain Guiraudie. Après L’Inconnu du lac, qui remporte le prix de la mise en scène à Un certain regard en 2013, le réalisateur tourne son cinquième long métrage entre la Lozère, le Marais poitevin et Brest. Rester vertical, un film de loup, de paternité et de déchéance, concourt pour la Palme d’or de ce 69ème festival de Cannes.
Pour leur séance du mardi 3 mars 2020, le Ciné-club et les étudiants de l’ENS Louis-Lumière recevront Jeanne Delpanck et Nathalie Vidal, AFSI, invitées pour la projection de L’Inconnu du lac, d’Alain Guiraudie, dont elles ont monté et mixé les sons (sur des images signées Claire Mathon, AFC).
Interrogé par le quotidien Libération à l’occasion d’un entretien au sujet de son dernier film, L’Inconnu du lac, où il « mêle le quotidien à l’extraordinaire », le réalisateur Alain Guiraudie donne son point de vue sur le cinéma " dit de la diversité " et la convention collective.
Alors que la convention Collective du cinéma devrait entrer en vigueur ce lundi, Alain Guiraudie, le réalisateur de L’Inconnu du lac, prend la défense de ce texte décrié.
Pour la troisième brochure de leur collection "Un réalisateur/un monteur", parue en janvier 2017, Les Monteurs Associés (LMA) publient la transcription réécrite d’une rencontre, ayant eu lieu à La fémis en décembre 2014, avec Alain Guiraudie, cinéaste, Jean-Christophe Hym, monteur, et Nathalie Vidal (LMA), monteuse son et mixeuse, autour du travail effectué sur le film L’Inconnu du lac.
Claire Mathon, AFC, porte des films singuliers, éclaire des premiers longs métrages puis accompagne fidèlement des réalisateurs tels que Maïwenn ou Alain Guiraudie. S’engageant avec sa caméra pour escorter la mise en scène, elle signe l’image d’Une vie violente, le 2ème film du comédien et réalisateur Thierry de Peretti. Après Les Apaches, apprécié sur la Croisette en 2013, Thierry de Peretti revient à Cannes en sélection à la 56ème Semaine de la Critique avec cette chronique corse, inspirée de faits réels et interprétée exclusivement par des comédiens du terroir.
Antoine Héberlé entame sa carrière en 1993 avec Laurence Ferreira Barbosa en éclairant son premier long métrage Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel, puis il travaille à plusieurs reprises sur les films de Laetitia Masson (A vendre, Love me, La Repentie, Coupable, Petite fille). Il a également collaboré avec Alain Guiraudie (Pas de repos pour les braves, Voici venu le temps), Stéphane Brizé (Mademoiselle Chambon, Quelques heures de printemps). Il tourne en Palestine pour Paradise Now, un film de Hany Abu Assad sélectionné aux Oscars (Meilleur film étranger) en 2006 et qui remporte le Golden Globe pour la même nomination. Il a également éclairé un film israélien, Les Méduses, d’Edgar Keret et Shira Geffen, Caméra d’or à Cannes en 2007. Nous le retrouvons sur la Croisette pour le seul film représentant l’Afrique à Cannes, Grisgris. (BB)
Certains directeurs de la photographie accompagnent des metteurs en scène français autant que des réalisateurs étrangers. Antoine Héberlé, AFC, fait partie de ceux-là. Tout au long de sa carrière, qu’il a débutée en 1993 avec Laurence Ferreira Barbosa pour Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel, il va travailler aux côtés de Laetitia Masson, Alain Guiraudie, Stéphane Brizé et collaborer avec le Marocain Faouzi Bensaïdi, le Palestinien Hany Abu Assad et les Israéliens Edgar Keret et Shira Geffen. Nous le retrouvons sur la Croisette pour son travail sur un premier film syrien, Mon tissu préféré, de Gaya Jiji, en sélection à Un Certain Regard. (BB)