Ali Farka Toure, le miel n’est jamais bon dans une seule bouche

« Nous avons tourné ce film, d’une durée d’une heure et demie, fin 99, en équipe réduite, Marc Huraux, Julien Cloquet au son et moi, sans assistant ni lumière (une blonde et deux mandarines).
Super 16 mm, Telcipro, Ex Machina, gonflage 35 mm à partir d’un interpositif, étalonnage Angela Pascu. Pellicule Kodak 7245, 46 et 79.
Pendant un mois à Niafunké et Bamako, nous avons suivi Ali Farka, personnage riche et mystérieux, proche des esprits.
Approche singulière, poétique et musicale. Les esprits correspondent d’un continent à l’autre. Quant à nous, nous ne correspondions pas avec Paris et d’ailleurs, assez peu entre nous.
Marc est un être déroutant, imprévisible et tyrannique, mais nos images impressionnent ce passé, cette vie. Il a su donner une dimension merveilleuse aux répétitions et aux êtres qu’il croise au bord du fleuve dans le sillage de cette personnalité hors norme. »