En ce début d’année 2017, en plein cœur de l’hiver, Laurent Machuel parcourt le nord des États-Unis. Un soir, il se retrouve au milieu d’une route dans l’immensité verglacée de la plaine. Il voit alors le soleil se coucher face à lui dans le prolongement exact de la route et, en se retournant, il voit aussi la lune se lever à l’autre extrémité en une symétrie parfaite.
A la fin du tournage du dernier film de Claude Lelouch, Chacun sa vie et son intime conviction, Ariane Damain Vergallo a rencontré, pour CW Sonderoptic-Leica, Robert Alazraki, AFC, directeur de la photographie du film, et Berto, son cadreur, pour parler d’optiques évidemment mais pas seulement…
Every summer, in the house near Paris that his grandfather shared with his family, Julien Poupard made a short film with friends as passionate about cinema as he was. His father, a producer of institutional films, looked on that enthusiasm with a favorable eye and gladly provided his son not only with his equipment, but also – and no less important - his encouragement and advice.
At the end of the last Claude Lelouch’s movie, Everyone’s Own Life and Intimate Conviction, Ariane Damain Vergallo met, on behalf of CW Sonderoptic-Leica, its director of photography, Robert Alazraki, AFC, and camera operator Berto, to talk about lenses, but not only...
Quand on est le fils aîné d’un capitaine de la marine marchande dont les ancêtres, tous pêcheurs et fils de pêcheurs, viennent de la lointaine Ukraine, quand on est né, qu’on a grandi à Marseille et qu’on est un "fils de la corniche", un enfant qui file nez au vent et regard vers l’horizon, "monter" à Paris pour faire du cinéma dans les années 1980 n’avait rien de directement évident.
In the dead of winter 2016-2017, Laurent Machuel is traveling across the north of the United States. One evening, he finds himself in the middle of a road stretching through the icy vastness of the plain. He sees the sun setting before him right in line with the road and, turning around, the moon rising at the other end in perfect symmetry.
En 1973, Michel Abramowicz est un jeune parachutiste des commandos de l’armée israélienne Tsahal qui vient de terminer un très long service militaire de trois ans. Aussitôt après, il a repris des études à l’université d’Haïfa et tente de goûter enfin aux délices de la vie civile. Nul ne peut se douter qu’en ce jour sacré de Yom Kippour et en plein mois de ramadan, le pays subisse une attaque éclair de son ennemi immémorial, l’Égypte.
In 1973, Michel Abramowicz is a young paratrooper in the Israeli army (Tsahal) who has just completed an interminable three-year-long military service. Coming out of Tsahal, he immediately goes back to the Haifa University (he is a student there), fully intending, finally, to enjoy the basic delights of civilian life.
Dans les années 1980, abandonné sur la banquette de moleskine du train de banlieue Paris-Chaville, il y a un appareil photo Leica R6, un objet incroyablement attirant pour un adolescent passionné de photo. L’honnêteté, doublée du secret espoir de le récupérer un jour, commande alors à Guillaume Deffontaines de le signaler aux objets trouvés de la SNCF et une excellente mémoire lui commande également de venir rechercher l’objet un an après, pile poil.