Barry Ackroyd, BSC, Haya Khairat et Fabien Pisano, de Sony, invités des Déjeuners du "Film français"


Le quotidien gratuit du Film français proposait tout au long du Festivals dans ses pages de brefs entretiens avec des personnalités du cinéma présentes au 76e Festival de Cannes. Parmi elles, Fabien Pisano, directeur des ventes Europe Sony, dans le n° 8 du 24 mai, les directeur et directrice de la photographie Barry Ackroyd, BSC, et Haya Khairat, respectivement lauréat et lauréate de l’Hommage Pierre Angénieux et de l’Encouragement Pierre Angénieux, dans le n° 9 des 25-26 mai.

Fabien Pisano (extrait du n° 8)
[...] Est-ce que Cannes est un bon endroit pour parler technique ?
C’est effectivement un festival très centré sur les acteurs et les réalisateurs mais toute la filière image y est présente. Or Cannes est un lieu où l’on peut les fédérer autour de moments communs, opérer des brassages entre les chefs opérateurs de différents pays, par exemple. (Propos recueillis par Patrice Carré)

Haya Khairat (extrait du n° 9)
[...] Avez-vous des références chez vos aînés ?
J’adore le travail d’Emmanuel Lubezki, c’est véritablement lui qui m’inspire le plus. Les images qu’il compose parlent vraiment à mon cœur. La façon dont il travaille la lumière naturelle dépasse tout. Cela sert considérablement la dramaturgie des films. Avec Terrence Malick, il forme un duo unique. On dirait une seule et même personne. [...] (Propos recueillis par Patrice Carré)

Barry Ackroyd (extrait du n° 9)
[...] Quelle importance accordez-vous aux optiques ?
J’ai un prédilection pour les zooms que je trouve magiques et que je considère comme l’équivalent des instruments de musique pour un compositeur. Le fait de travailler régulièrement dans la pub m’a permis de disposer de budgets suffisamment conséquents pour tester du matériel de pointe, quitte à l’utiliser ensuite à nouveau sur des longs métrages, comme j’en ai eu l’ai eu l’occasion avec Kathryn Bigelow et Paul Greengrass. Mais ce qui compte avant tout, c’est l’histoire qu’on raconte. C’est pourquoi j’ai pris l’habitude de filmer aussi les répétitions, ce qui s’avère parfois très utile. Mon mantra reste : ne pas savoir est une force sans équivalent. (Propos recueillis par Jean-Philippe Guerand)

En vignette de cet article, Fabien Pisano, 3e à partir de la droite sur la photo du haut, et Barry Ackroyd, casquette sur la tête en arrière-plan au centre, et Haya Khairat, devant lui à droite, sur la photo en dessous - Photos Julien Lienard pour Le Film français.