Bernard Zitzermann
Direction de la photographie
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Annick Mullatier nous a quittés
Annick Mullatier
Les directrices et directeurs de la photographie de l’AFC ont appris avec tristesse la nouvelle du décès d’Annick Mullatier, survenu à Paris, mardi 30 juin 2020, à l’âge de 72 ans. Avec sa disparition, le monde du cinéma - celui des tournages en particulier, de la production à la fabrication des images en passant par la réalisation - perd l’une des plus attachantes figures qui lui a été donné de rencontrer. Durant les quelque trente années passées chez Fiaji puis Fujifilm, Annick aura su tisser, entre bonne humeur et trésor d’humanité, des liens singuliers, parfois amicaux, avec nombre d’entre nous, prenant toujours soin de mettre au second plan son aptitude à faire commerce de la pellicule.
Décès du directeur de la photographie Bernard Zitzermann
Bernard Zitzermann
Si la carrière d’un opérateur devait se résumer au titre d’un seul film, Molière, par exemple, d’Ariane Mnouchkine, ce ne serait pas faire justice à Bernard Zitzermann, qui vient de nous quitter à l’âge de 75 ans, jeudi 1er février 2018 à Saint-Paulet-de-Caisson (Gard), ni rendre hommage à son travail photographique. Ses images – lumineuses et ombrées, colorées et contrastées, enveloppées et sensibles –, aux côtés de cinéastes aussi divers que variés, auront marqué d’un coup de patte délicat quelque soixante films pendant près de six décennies.
Pour Bernard Zitzermann, le magicien Par Elie Chouraqui
Bernard Zitzermann
Bernard portait un briquet autour du cou. C’était l’époque où nous fumions, même sur les plateaux. Et je me souviens que je riais avec lui du fait qu’à chaque fois que je voulais allumer ma clope, je devais m’incliner devant lui pour porter la flamme de son briquet jusqu’à ma cigarette.
A mon cher ami Bernard Zitzermann Par Joël David
Bernard Zitzermann
Mon cher ami Bernard Zitzermann vient de nous quitter le 3 février 2018. Bernard, j’ai vécu mes plus belles aventures cinéma avec toi. Nous avons eu la chance de faire les découvertes de l’après nouvelle-vague ensemble, par exemple après avoir tourné avec deux 2 kW Fresnel tungstène plus un Colotran (= survolteur) sur le film Un homme qui dort, de Bernard Queysanne et Georges Pérec, en 1973.
Bernard Zitzermann, homme de culture, au ras des villes, au ras des champs Par Jean-Noël Ferragut, AFC
Bernard Zitzermann
S’il est des rencontres dont que je garde en mémoire le souvenir, celle avec Bernard Zitzermann, Zizi pour les intimes, y tient une place particulière tant elle fut, sinon déterminante, une belle occasion de partage. Par chance, j’ai pu croiser sa route pendant les deux derniers des six mois qu’a duré le tournage de Molière, le film d’Ariane Mnouchkine.
Bernard Zitzermann, décisif et influant Par Eric Gautier, AFC
Bernard Zitzermann
Fin de l’année scolaire 1981, l’été s’annonce, je suis en première année de l’École Louis-Lumière, j’ai vingt ans. Inimaginable pour moi de partir en vacances (cela s’est confirmé toute ma vie !), je veux participer à un tournage, moi qui viens d’un monde si lointain du cinéma…
Bernard Zitzermann nous a quittés Par Jimmy Glasberg, AFC
Bernard Zitzermann
On l’appelait Zizi dans le métier. Je l’ai connu lorsque nous travaillions pour Frédéric Rossif dans les années soixante-dix. Il parlait d’une voix douce et retenue, un sourire narquois au coin des lèvres, l’œil complice ; nous avons longuement échangé sur le métier.
Bernard Zitzermann, "un type bien" Par Jean-François Robin, AFC
Bernard Zitzermann
Lorsqu’un de nos "collègues" disparaît, il est de bon ton d’écrire une espèce "d’oraison", comme le faisait Bossuet. Nous n’avons pas le talent de Bossuet et le propos n’est pas de briller. Mais simplement de dire, comme moi, qui ai peu de souvenirs de Zizi, que ce souvenir qu’il a laissé dans ma mémoire n’est que rire, sympathie et chaleur.