"Bienvenue à Hollywood-sur-Seine"

Trente-six films étrangers tournés en France en 2016

La Lettre AFC n°272


Le Monde, Cahier Economie et Entreprise, 26 janvier 2017
Dans un article du Monde, visible en ligne pour ses abonnés, Nicole Vulser décrit la vitalité de la production française. Elle rappelle que, grâce au nouveau taux du crédit international, trente-six films étrangers ont été tournés en France en 2016, contre dix-huit en 2015. Vingt mille lieux de tournage, en plus du savoir-faire et d’un crédit d’impôt international, ont notamment attiré les studios américains.

« Le crédit d’impôt international, qui permet aux producteurs non français de bénéficier d’un abattement fiscal non plus de 20 % mais de 30 %, le nombre de tournages étrangers dans l’Hexagone a doublé. Selon le Centre national de la cinématographie et de l’image animée (CNC), trente-six films ont ainsi bénéficié de ce coup de pouce, contre dix-huit en 2015. « Les dépenses pour ces tournages ont triplé, passant de 57 millions d’euros en 2015 à 152 millions en 2016 », se félicite Valérie Lépine, déléguée générale de Film France.
La loi de finances pour 2017 a prorogé ce système pour deux ans et abaissé de 1 million à 250 000 euros le seuil des dépenses minimales en France pour en bénéficier. Cette mesure devrait profiter à plein aux entreprises d’effets visuels et de postproduction. Ce sera l’un des enjeux de Paris Images Trade Show, salon qui se tient du mercredi 25 janvier au mercredi 1er février : montrer l’attractivité de la France aussi bien dans le domaine des tournages que par le biais des avantages fiscaux ou des savoir-faire. Un cercle vertueux, puisque ces projets engendrent des retombées touristiques non négligeables et créent des emplois. Chaque euro de crédit d’impôt génère, selon le CNC, 7 euros de dépenses sur le territoire et 2,7 euros de retombées fiscales et sociales pour l’Etat », écrit-elle.

Louant le savoir-faire des techniciens français, le CNC se réjouit de la relocalisation de productions française, ainsi que de l’attractivité de notre territoire sur les productions étrangères, américaines et anglaises, principalement, mais aussi espagnoles ou chinoises, par exemple. Cet engouement s’observe tant pour les tournages de fiction, de par la richesse des décors disponibles, que pour les films d’animation et les studios des quais de Seine.

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