Claire Mathon ou l’exigence et la précision

Par Caroline Champetier, AFC
Je ne connaissais pas Claire Mathon quand j’ai vu le très beau Angèle et Tony, d’Alix Delaporte, dont elle assurait la photographie.
La justesse de la proximité qu’elle établit avec les acteurs, la pureté de l’image pour laquelle Alix et elle ont choisi le 35 mm, placent le film à un endroit de cohérence entre le geste et le résultat qui m’a rendue admirative.
J’ai retrouvé cette exigence et cette précision dans L’Inconnu du lac, d’Alain Guiraudie (en y regrettant cependant le 35 mm).
Claire Mathon a grandement sa place à l’AFC, nous l’y accueillons avec enthousiasme.