Compte-rendu de la IAGA 2013

Par Richard Andry, AFC

par Richard Andry La Lettre AFC n°229

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L’Assemblée Générale Annuelle d’Imago (IAGA) cuvée 2013, organisée par nos amis belges de la SBC les 15 et 16 février, a tenu ses promesses et nous a fait voyager de Bruxelles à Mons avec l’aide du bureau d’Accueil de Tournage Cinéma de la province du Hainaut.
45 des DoP membres des associations représentées à la IAGA 2013
45 des DoP membres des associations représentées à la IAGA 2013

Premier Round : Cinematek Bruxelles. Après un brillantissime discours de bienvenue dédié à notre art et à sa préservation, prononcé par Nicolas Mazzanti, le maître des lieux, un des meilleurs experts mondiaux en matière d’archivage des œuvres cinématographiques et audio-visuelles, nous eûmes le bonheur d’assister à la projection d’un petit joyau : 1001 films (1989), court métrage et œuvre ultime de André Delvaux pour le cinéma, qui traite de la détérioration des films-nitrate comme d’une forme de recomposition de l’image.
S’ensuivit un débat autour du thème " nouvelles technologies et créativité " modéré par Anton Mertens SBC et réunissant sur l’estrade Christian Berger AAC, Sean Bobbit BSC et Stephan Poulman de la Filmfoundation néerlandaise. Le débat a été d’un haut niveau et aurait pu durer toute la journée s’il n’avait fallu, après une visite du Musée Magritte (et pour moi une réunion du Bureau), rejoindre Mons où la IAGA se déroulait le lendemain.

L’agenda de cette IAGA, était bien rempli. Après les discours d’usage, nous avons procédé au vote d’acceptation de la ASBH (Bosnie-Herzégovine) en qualité de nouveau membre de notre fédération, Nous avons pu apprécier alors l’enthousiasme de son représentant Sahin Sisic dans son discours de présentation. S’ensuivirent les rituels exposés d’activité des différents comités et les élections de leurs nouveaux membres.
Le principal sujet était l’exposé des conclusions de la commission en charge d’étudier les problèmes posés par l’intégration des pays non-européens dans le processus de gouvernance d’Imago (ouf !) Etant en charge de la coordination des travaux de ce comité, j’ai proposé une synthèse conseillée par un juriste : tout membre associé (non-européen) peut devenir membre actif (avec droit de vote) s’il accepte de payer les cotisations au même ratio que les associations européennes. Imago restera une fédération européenne, le Président devra être européen, et le bureau composée de 2/3 au moins de membres européens. Cela a eu l’air de plaire à tout le monde. Un texte de révision des statuts sera proposé au vote et devra être approuvé par au moins 2/3 des associations/membres actifs (européennes).

L’autre sujet important portait sur la rénovation du site d’Imago que beaucoup reconnaissent comme n’étant pas digne de ce dont on serait en droit d’attendre d’une " fédération internationale ". L’AFC en la personne d’Eric Guichard a présenté (en anglais) une étude complète, précise et documentée, préparée en collaboration avec Oniris Productions (Alexandre Catonné) qui apportait des éléments de solution à ce problème. Il est vrai que, sans faire cocorico, notre site est considéré comme un des meilleurs en ce domaine. L’exposé d’Eric a été coupé par la visite du premier ministre M. Elio di Rupo, venu, sans chichis, nous souhaiter une sympathique bienvenue.
Après ce petit entracte officiel, Marc Galerne, un des sponsors de cette IAGA, est intervenu pour dire que le site actuel d’Imago n’apportait rien à K 5600 en matière d’exposition d’image et donc de visibilité.
Nous n’avons pu aller au fond de toutes les discussions mais nous avons bien avancé sur des sujets qui nous polluaient la vie depuis un certain temps.

La qualité de l’organisation et de l’accueil de nos amis belges a frisé la perfection.
Je ne pourrai tous les citer. Merci à Willy Stassen le président de la SBC que je salue au passage, à Louis-Philippe Capelle secrétaire général d’Imago pour toute la préparation et le l’organisation de cette IAGA pour laquelle, je sais, il s’est dépensé sans compter. A Kommer, à Anton, à Kaat De Jonghe qui a modéré les débats de la IAGA avec charme et talent, en digne héritière de ce petit labo que nous aimons tant et que je conseille au passage à ceux qui ne le connaissent pas.
Et j’oubliais… Jacques Delacoux de Transvideo. Toujours fidèle au poste.

  • Consultez le site Internet de la fédération européenne Imago.