Présentant habituellement sa saison à venir au milieu de l’été, la Cinémathèque française vient d’en dévoiler la programmation 2020-2021. Comme de coutume, ce lieu-culte propose un foisonnement d’évènements comprenant ouvertures d’un musée et de studios, expositions – parfois itinérantes –, rétrospectives – pas moins d’une trentaine –, reprises de festivals, entre autres programmes réguliers et activités pédagogiques. L’occasion de voir ou revoir d’innombrables films, photographiés par une crème d’opérateurs de renom ou méconnus. Voici un aperçu de cette saison qui débute...
Riche d’une carrière mélangeant les aventures les plus diverses, les expériences photographiques les plus extrêmes et les rencontres les plus marquantes, de Michelangelo Antonioni à Francis Veber, de Marco Ferreri à Gérard Oury ou Maurice Pialat, de Dario Argento à Barbet Schroeder, le directeur de la photographie italien Luciano Tovoli, AIC, ASC, a traversé plus de cinquante ans de cinéma international. En prélude au 3e Caméflex-AFC – du 7 au 11 février 2015 au Grand Action – Dominique Maillet s’est entretenu avec Luciano Tovoli.
Eight films were in competition this year, and two received an award. First prize went to Harmony Lessons by Emir Baigazin (Kazakhstan) for a very strong first movie portraying a secretive and awkward adolescent from a poor, hardscrabble, rural background who is confronted with bullying and violence from both the little chieftains and the semi-military authority structure of his middle school.
Huit films en compétition cette année, et deux récompensés. Le Grand prix à Leçons d’harmonie, d’Emir Baigazin (Kazakhstan), un premier film très fort, portrait d’un adolescent secret et mal dans sa peau venu d’un monde rural pauvre et rude, confronté dans un collège aux brimades et à la violence des petits chefs de clans et à l’autorité semi-militaire de l’institution.
Depuis sa création en 1952, l’un des signes particuliers de la revue Positif, lieu majeur, avec les Cahiers du cinéma, de la cinéphilie en France, a été l’entretien. Ce genre journalistique est devenu et reste l’une des qualités majeures d’une revue qui, par le travail investi dans la préparation des interviews, la qualité des questions, la volonté de se donner de l’espace, et le choix toujours pertinent de ses interlocuteurs, sachant dénicher les talents sans suivre les modes, a su rapidement s’imposer comme une référence pour les historiens du cinéma.