Editorial de La Lettre d’avril 2007
par Jean-Jacques BouhonQue penser de ce constat ? Que, comme l’affirme le proverbe, nul n’est prophète en son pays ? Le niveau de nos activités s’est considérablement accru ces dernières années et nos projets sont devenus plus ambitieux. Faudrait-il, faute de troupes, freiner cette accélération, prendre le temps de nous demander si ces activités répondent bien aux attentes de nos membres ? Avons-nous su suffisamment dialoguer, être à l’écoute de ceux que nous voyons rarement, susciter leurs commentaires afin de mieux répondre à leurs aspirations ? Personnellement, je pense que nous sommes sur une voie passionnante, mais ce chemin n’aura d’intérêt que si une majorité de membres s’intéresse aux projets entrepris.
Je n’ai pas souhaité me représenter au poste de président, car il me semble plus naturel qu’un sang neuf apporte un nouveau souffle à notre association. C’est pourquoi je suis particulièrement heureux que Rémy Chevrin ait proposé sa candidature. Bien sûr, je donnerai toujours de mon temps à l’AFC, car je crois en sa nécessité, surtout dans notre époque de trouble professionnel. Mais j’ai besoin de prendre un peu de recul et de laisser une nouvelle génération prendre en mains l’avenir de notre association.
Bientôt, pendant le festival de Cannes, nous allons essayer d’animer, aux côtés de la CST, un lieu où l’AFC sera plus facilement identifiable que par le passé et où les gens d’image, d’où qu’ils viennent, pourront se retrouver et échanger leurs idées. J’espère y voir nombre d’entre vous.
Allez, une dernière fois, mon antienne : ne l’oubliez pas, l’AFC, c’est vous.