Eric Gautier, AFC, answers a question regarding the potential paradox of filming a movie about a hypothetical apparition by the Virgin Mary with a smile and a recollection about the beginning of his adventure with Xavier Giannoli : “It’s a bit of a challenge to film the mystery of faith. The love of God is like any sort of love : there is no tangible proof, just the gift of oneself. Sincerity (and lies, like in other of Giannoli’s films) is at the heart of the story. The loneliness of the two characters, Jacques (Vincent Landon) and Anna (Galatea Bellugi) is the spark that sets the story in motion.”
A cette question sur le potentiel paradoxe de mettre en image un film autour d’une apparition supposée de la Vierge Marie, Eric Gautier, AFC, sourit et se remémore le début de son aventure au côté de Xavier Giannoli : « C’est un peu un défi de filmer le mystère de la foi. L’amour de Dieu, c’est comme l’amour tout court : il n’y a aucune preuve tangible, seulement du don de soi. La sincérité (et le mensonge, comme dans d’autres films du cinéaste) est la question centrale de l’intrigue. Avec, comme catalyseur scénaristique, la solitude de ces deux personnages, Jacques (Vincent Lindon) et Anna (Galatea Bellugi) ».
Recueillir les propos des directeurs de la photographie est l’une des nombreuses activités de l’AFC. A l’occasion du Festival de Cannes, par exemple, nous publions des entretiens se rapportant au travail de directeurs de la photographie ayant un film retenu dans l’une ou l’autre des sélections, qu’ils soient ou non membres de l’association. C’est dans cet esprit que nous proposons de lire ci-après un entretien avec Vincent Mathias dans lequel d’une part il parle de son travail sur Une affaire d’état d’Eric Valette (sortie le 25 novembre 2009) et d’autre part il fait le point sur l’utilisation, pour ce film, de la caméra de cinéma numérique Red One.
Le cinéaste Éric Barbier est principalement connu pour son premier long métrage en 1990, Le Brasier, entré jadis dans l’histoire du cinéma hexagonal comme le premier à dépasser les 100 millions de francs de budget. Un échec retentissant en salles – mais qui révéla alors le travail de Thierry Arbogast, AFC, avant qu’il ne connaisse la consécration aux côtés de Luc Besson. Éric Barbier revient donc à ses amours pour le cinéma épique après 25 ans de purgatoire (et deux thrillers). Un nouveau film ambitieux adapté du roman autobiographique de Romain Gary. Glynn Speeckaert AFC, SBC, ASC l’a accompagné sur cette coproduction franco-belge, italienne et hongroise annoncée à 20 millions d’euros. Soit 132 millions de francs ! (FR)
C’est pour une seconde collaboration qu’Eric Gautier retrouve Walter Salles sur les routes Nord américaines. Carnets de voyage était aussi en sélection officielle à Cannes en 2004 où Eric avait été récompensé pour son travail par le prix Vulcain de l’artiste technicien. L’adaptation filmée du roman culte de Jack Kerouac On the Road, en sélection officielle de ce 65e rendez-vous cannois, a inspiré à Eric une image sans cesse réinventée.
Eric Gautier a débuté sa carrière de directeur de la photographie en 1991 au côté d’Arnaud Desplechin, et a collaboré avec lui pour tous ses longs métrages. Il a signé l’image des films de Patrice Chéreau, d’Olivier Assayas, de Claude Berri et de Léos Carax. C’est pour son film Cœur qu’Alain Resnais fait appel à ses compétences pour la première fois. En sélection officielle, Vous n’avez encore rien vu est peut-être le film le plus inventif de ce grand metteur en scène français qui, à l’âge de 90 ans, risque de faire parler de lui sur la croisette.
Tourner dans l’Himalaya implique-t-il une contrainte physique particulière ?
Eric Guichard : C’est sûr que par rapport à des extérieurs classiques, la contrainte de l’Himalaya, c’est une contrainte physique. C’est-à-dire que faire un plan c’est déjà une difficulté en soi. Mais ça, ça fait aussi un peu partie du jeu. D’ailleurs toute l’équipe a passé un test d’altitude et certains membres ne sont pas partis à cause de ce test. Mon assistante Sylvie Carcedo, qui était quand même limite au niveau du test, a fait plusieurs fois du caisson de décompression. Mais (...)
"The Eddy", dernier projet de Netflix tourné en France, est une minisérie de huit épisodes qui raconte la vie et les déboires d’un club de jazz parisien et du groupe éponyme qui y joue. Un projet dont le ton se rapproche plus du cinéma d’auteur que des productions habituelles de Netflix.
Lors des préparatifs de la voiture travelling Oldsmobile Sky Rocket 1961 de Bernard Chateau exposée dans la cour de La fémis et de la caméra Panavision R 200° installée sur sa plate-forme arrière, Gérard de Battista, AFC, et Jean-Noël Ferragut, AFC, ont rassemblé leurs souvenirs et joué les assistants opérateurs. Eric Dumage, AFC, qui passait par là, en a fixé les meilleurs moments...
Le prix Vulcain de l’Artiste - Technicien a été décerné à l’unanimité par le jury de la CST à Eric Gautier, directeur de la photographie de deux longs métrages présentés à Cannes en compétition officielle : Clean d’Olivier Assayas et Diarios de motocicleta (Carnets de voyage) de Walter Salles.
Le thème de ce Workshop était " Le visage dans la pénombre ", et la règle du jeu était d’éclairer un même plan avec trois directeurs photo, et donc trois lumières différentes. J’ai été heureux de participer en tant que traducteur et commentateur, en ma qualité de membre consultant de l’AFC.
Lors d’une présentation au Dolby Vine Theatre à Los Angeles, le 28 mars dernier, l’étalonneur Éric Weidt est revenu sur l’utilisation de Dolby Vision et du système d’étalonnage Baselight pour élaborer l’esthétique du thriller psychologique de Netflix, "Mindhunter".
As a child, Eric Gautier spends a long time in his grandmother’s flower shop in the Paris suburb of Bondy. He daydreams while devouring the Tintin comic albums (conceived and designed by Belgian artist-auteur Hergé), not knowing yet that his desire for cinema would be born right there in the midst of mortuary crowns and that, much later, he would say : "I owe everything to Hergé".
Le quotidien Libération, qui consacre habituellement sa dernière page au portrait d’une personnalité digne d’intérêt, trace, dans son édition du mardi 3 novembre, celui de notre confrère le directeur de la photographie Eric Gautier, AFC. « Eric me fait penser au premier poisson qui a mis l’œil dehors car il avait par hasard des pattes », dit de lui avec humour le réalisateur Alain Resnais, dont Eric a photographié le dernier film, Les Herbes folles. Et Alain Resnais de s’expliquer : « Curieux et ouvert à tout, dépourvu d’a priori, Eric sort perpétuellement la tête pour voir si c’est mieux de vivre dans ou hors de l’eau ».
Tourné en pellicule Kodak 35 mm par le directeur de la photographie français Eric Gautier, AFC, The Mercy est basé sur l’histoire vraie de l’homme d’affaires et navigateur américain Donald Crowhurst, et de sa tentative malheureuse de remporter le premier tour du monde sans escale, le Golden Globe du Sunday Times, en 1968. Le directeur de la photographie nous explique comment il a utilisé la pellicule Kodak 35 mm pour offrir au film une esthétique émouvante et sensuelle.