Et la Palme d’or est attribuée à...

les Palmarès de la 62e édition du Festival de Cannes

Le cinéaste autrichien Michael Haneke, qui avait déjà décroché sur la Croisette le Grand Prix pour La Pianiste en 2001 et le prix de la mise en scène quatre ans plus tard pour Caché, a obtenu dimanche avec son dernier film, Le Ruban blanc, la récompense suprême, la Palme d’or du 62e Festival de Cannes.
  • Palme d’or, Michael Haneke pour Le Ruban blanc, photographié par notre confrère autrichien Christian Berger.
  • Le Grand prix a été décerné à Jacques Audiard pour Un prophète, photographié par Stéphane Fontaine, AFC.
  • Le Prix de la mise en scène est attribué à Brillante Mendoza
    pour son film Kinatay, photographié par notre consœur Odyssey Flores.
  • Le Prix du Jury est attribué ex aequo à Andrea Arnold pour son film Fish Tank, photographié par notre confrère Robbie Ryan, et au réalisateur coréen Park Chan-wook pour son film Thirst, ceci est mon sang, photographié par notre confrère Chung-hoon Chung.

Un " Prix exceptionnel du jury " a été attribué au réalisateur français Alain Resnais qui revenait en compétition officielle cette année avec Les Herbes folles, photographié par Eric Gautier, AFC, presque 30 ans après Mon oncle d’Amérique

  • Prix de la Caméra d’Or
  • Le prix est attribué au réalisateur australien Warwick Thornton pour Samson et Delilah, film qu’il a lui-même photographié.

Palmarès d’Un Certain Regard

  • Le prix Un Certain Regard du 62e Festival de Cannes a été attribué au film Kynodontas du réalisateur grec Yorgos Lanthimos, photographié par Thimios Bakatakis.
    Kynodontas est un dérangeant huis clos dans lequel un couple fait grandir ses trois enfants totalement coupés du monde extérieur, dans une villa entourée de hauts murs d’une banlieue non identifiée d’une ville grecque.
    Le film montre le fonctionnement d’une dictature à l’échelle de la cellule familiale où manipulation mentale, menace permanente, perversion du langage et mensonge sont quotidiens.
  • Le jury, présidé par le metteur en scène italien Paolo Sorrentino, a également attribué un Prix spécial Un Certain Regard à deux longs métrages ex aequo, parmi les 20 de la sélection.

    Il a ainsi récompensé Les Chats persans réalisé par l’iranien Bahman Ghobadi. Ce long métrage aux allures de documentaire suit de jeunes musiciens de Téhéran dans leurs concerts et répétitions clandestines. Il dresse un portrait poignant d’une jeunesse en quête de liberté.

    L’autre film primé, Le Père de mes enfants, deuxième long métrage de Mia Hansen-Love, brosse le portrait d’un producteur indépendant inspiré d’Humbert Balsan, disparu tragiquement en 2005.

Le Prix Vulcain de l’Artiste-Technicien

  • Le jury, composé de membres de la CST, a décerné le Prix Vulcain à Aitor Berenguer, mixeur son du film Map of The Sounds of Tokyo réalisé par Isabel Coixet et photographié par Jean-Claude Larrieu, AFC.

Prix SACD de la Quinzaine des réalisateurs

  • J’ai tué ma mère du réalisateur canadien Xavier Dolan, cophotographié par Nicolas Canniccioni et Stéphanie Anne Weber Biron
    Une mention spéciale a été attribuée à La Merditude des choses, du réalisateur belge Félix Van Groeningen.

Prix de la Semaine de la critique

  • Nassim Amaouche remporte le Grand prix pour son film Adieu Gary, photographié par Samuel Collardey.

Prix de la Cinéfondation

  • Baba réalisé par une étudiante tchèque Zuzana Kirchnerova-Spidlova
  • Le jury, présidé par le réalisateur britannique John Boorman, a décerné le deuxième prix au Chinois Song Fang pour Goodbye et le troisième à l’Israélienne Yaelle Kayam pour Diploma.