Et la Palme d’or est attribuée à...

Les Palmarès de la 61ème édition du Festival de Cannes

La Palme d’or a été décernée à Laurent Cantet pour son film Entre les murs, photographié par Pierre Milon, AFC. Cette récompense du Festival de Cannes n’avait pas été attribuée à un film français depuis 21 ans.
Le Grand prix a été décerné à l’Italien Matteo Garrone, pour Gomorra, photographié par notre confrère Marco Onorato.
Le Prix de la mise en scène est attribué à Nuri Bilge Ceylan
pour son film Üç Maymun (Les Trois singes), photographié par notre confrère turc Gökhan Tiryaki.
Le Prix du Jury est attribué à Paolo Sorrentino pour son film Il divo, photographié par notre confrère italien Luca Bigazzi.
Le réalisateur roumain Marian Crisan reçoit la Palme d’or du Court métrage pour son film Mégatron.
Les autres prix...

Prix de la Caméra d’Or
Le prix est attribué à Steve McQueen pour son film Hunger, photographié par notre confrère Sean Bobbitt.
Le jury composé de membres de la CST a décerné le Prix Vulcain de l’Artiste-Technicien au directeur de la photographie Luca Bigazzi et au mixeur Angelo Raguseo pour l’« harmonie entre l’image et le son » sur le film Il divo de Paolo Sorrentino.

  • Vous pouvez lire ou relire l’entretien accordé par Pierre Milon à propos de son travail sur le film de Laurent Cantet Entre les murs.

Rappelons que les travaux de finition d’Entre les murs ont été effectués chez Mikros Image et Arane Gulliver, membres associés de l’AFC.

Palmarès d’Un Certain Regard
L’heureux élu est le réalisateur grec Yorgos Lanthimos qui recoit le grand prix pour son film Dogtooth.
Ecrit et réalisé par Yorgos Lanthimos, né à Athènes en 1973, le film montre le fonctionnement d’une dictature à l’échelle de la cellule familiale où manipulation mentale, menace permanente, perversion du langage et mensonge (les enfants seront en âge de partir lorsque leurs canines tomberont, leur dit-on) sont quotidiens.
Le jury présidé par le metteur en scène italien Paolo Sorrentino a également attribué un Prix spécial Un Certain Regard à deux longs métrages ex aequo, parmi les 20 de la sélection.
Il a ainsi récompensé Les Chats persans du réalisateur iranien Bahman Ghobadi. Ce long métrage aux allures de documentaire suit de jeunes musiciens de Téhéran dans leurs concerts et répétitions clandestines. Il dresse un portrait poignant d’une jeunesse en quête de liberté.
L’autre film primé, Le Père de mes enfants, réalisé par Mia Hansen-Love, brosse le portrait d’un producteur indépendant inspiré d’Humbert Balsan, disparu tragiquement en 2005.
Le cinéaste roumain Corneliu Porumboiu reçoit le Prix du jury pour son film Policier, adjectif à propos des dilemmes d’un policier chargé de filer un jeune consommateur de drogue.

Prix SACD de la Quinzaine des réalisateurs
Les Bureaux de Dieu de Claire Simon, photographié par Philippe Van Leeuw, AFC.

Prix Cicae de la Quinzaine des réalisateurs
Blind Loves du réalisateur slovaque Juraj Lehotsky.

Prix de la Semaine de la critique
Aida Begic remporte le grand prix pour son film Snijeg (La Neige), photographié par notre confrère bosniaque Erol Zubcevic.

Cinéfondation, deuxième Prix
Forbach de Claire Burger (La fémis, France)