Et maintenant...

Editorial de la Lettre de juillet-août 2013 par Matthieu Poirot-Delpech, AFC
Le mois de juin fut propice aux grandes agitations. De ces bouleversements qui ne manqueront pas de façonner le cinéma de demain… Chronologiquement, la première de ces agitations concerna les outils. Nos outils. Les caméras et les enregistreurs audio numériques.

Fin avril, la société Aaton, membre associé de l’AFC, suite à des problèmes techniques sur les capteurs de son nouveau modèle de caméra Penelope Delta, se voyait contrainte de recourir à une procédure de redressement judiciaire. Le 18 juin, la nouvelle est tombée : Aaton et Transvideo deviendront des " sociétés-sœurs ".
Nous voulons dire notre soulagement de voir cette intelligence au service du cinéma, héritière d’une vision originale et spécifiquement française de pratiquer notre art pouvoir nous promettre encore des outils de rêve…

La seconde des ces agitations fut celle qui secoua la profession à l’approche annoncée de la date d’effet de l’arrêté d’extension de la convention collective, texte établissant un cadre commun de régulation sociale aux salariés et aux entreprises de la production cinématographique. Attendue par les salariés, combattue par une partie des producteurs et des réalisateurs, cette convention collective ne manquera pas de nous obliger tous ensemble à réenvisager la manière de financer les films en France.
Elle a été enfin signée le 1er juillet et entrera en vigueur le 1er octobre...