Exposition Robby Müller "Polaroïds"
Ses photos, souvent prises pendant son temps libre, alors qu’il travaillait sur des films de Wim Wenders et Jim Jarmusch entre le début des années 1970 et la fin des années 1990, n’étaient, à l’origine, pas destinées à être exposées. Ces instantanés intimes et personnels, capturés dans des moments de solitude, mettent en contexte le monde à travers son regard.
En tant que directeur de la photographie, Robby Müller a choisi de travailler avec des réalisateurs qui avaient quelque chose à dire sur la vie. Ses Polaroïds témoignent de sa vision humble et poétique de la vie.
« J’ai toujours été attiré par les histoires qui avaient quelque chose à dire sur la vie. En conséquence, j’ai essayé de chercher des réalisateurs et des histoires qui avaient un sens pour moi, qui enrichissaient ma vie, qui me faisaient réfléchir à ce qu’était la vie. » Robby Müller
Dans un essai consacré à ses Polaroïds, Bianca Stigter note : « Robby Müller est souvent comparé à Vermeer, parce qu’ils sont tous les deux hollandais et parce qu’ils traitent tous deux la lumière avec respect. Ils n’utilisent pas la lumière pour transmettre une scène ; ils utilisent une scène pour transmettre la lumière. Ce n’est pas la lumière qui rend les choses visibles ; ce sont les choses qui rendent la lumière visible. Les Polaroïds, surtout lorsqu’ils sont présentés en série, se préoccupent de la lumière, de la façon dont elle rayonne à travers un rideau ou une chemise, de la façon dont la lumière du jour cède la place à la lumière artificielle, de la façon dont la lumière peut avoir de la couleur et donner de la couleur, de la façon dont les différentes sources de lumière se concurrencent et s’estompent ».
- De plus amples informations et quelques-uns des Polaroïds de Robby Müller sur le site Internet de la Galerie Marian Goodman.
Robby Müller : Polaroïds
Du 7 mars au 27 avril 2024
Galerie Marian Goodman
66, rue du Temple - Paris 3e