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Articles (30)

Les entretiens AFC au festival de Berlin Entretien avec Aymerick Pilarski, AFC, à propos de "Black Tea", d’Abderrahmane Sissako
"Teatime à Abidjan", par François Reumont pour l’AFC

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Avec Black Tea, le cinéaste franco-mauritanien Abderrahmane Sissako ("césarisé" en 2015 pour son film Timbuktu) propose un récit à la fois romantique et onirique qui fait se rencontrer la culture africaine et celle de l’Extrême-Orient. Avec, comme personnage principal, une jeune femme ayant refusé à la dernière minute de dire oui à son futur mari, pour partir soudain en Chine, vivre une vie très différente de celle qui lui était promise à Abidjan. C’est Aymerick Pilarski, AFC, qui signe les images de ce conte filmé entre l’Afrique et Taïwan, faisant profiter le réalisateur de sa connaissance du mandarin, un atout de taille quand la quasi intégralité du film est interprétée dans cette langue. Le film est en lice pour remporter l’Ours d’or. (FR)

L’ESRA accréditée comme première école de cinéma certifiée Arri en France

Ecoles, Formation et Ateliers

L’ESRA, École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle, a récemment signé un accord avec Arri qui prévoit la modernisation de son parc d’équipements et l’acquisition de connaissances spécifiques pour ses enseignants via le programme Arri Certified Film School. L’ESRA, qui fête cette année son 51e anniversaire, est la première école de cinéma en France à obtenir la prestigieuse certification, rejoignant ainsi les rangs des écoles accréditées par Arri Academy dans le monde entier.

Pham Thiên Ân, 2e Prix André Bazin pour son film "L’Arbre aux papillons d’or"

Prix, Trophées, Académies, Meilleure photo

Créé à l’initiative des Cahiers du cinéma, le Prix André Bazin s’est donné pour objet de découvrir un ou une cinéaste, contribuer à sa reconnaissance et à la continuation de son œuvre. Pour la deuxième édition de ce prix, le trophée a été remis, jeudi 14 décembre 2023, à Pham Thiên Ân, pour L’Arbre aux papillons d’or, Caméra d’or au 76e Festival de Cannes, film photographié par Dinh Duy Hung. À noter, comme l’an passé, qu’une directrice de la photographie de l’AFC était membre du jury.

Retour sur la rencontre avec Rodrigo Prieto, AMC, ASC, à propos de "Barbie", de Greta Gerwig
Par Margot Cavret pour l’AFC

Camerimage 2023

Tandis que Killers of the Flower Moon est présenté en compétition principale, le film Barbie remportait en début de festival le FilmLight Color Award du long métrage. Fort de cette double célébration, le directeur de la photo Rodrigo Prieto, AMC, ASC, actuellement en postproduction de son premier film comme réalisateur, Pedro Páramo, a pris quelques jours pour venir à Toruń accompagner ses films. Hier vendredi, il a répondu, lors d’une rencontre, aux questions des festivaliers suite à la projection de Barbie.

Salvatore Totino, ASC, AIC, revient sur le tournage des six premiers épisodes de la série "The Offer"
La série qu’on ne pouvait pas refuser, par François Reumont

Les entretiens de Camerimage 2023

Produit pour la nouvelle plateforme Paramount+ lancée en décembre 2022, la série "The Offer" reconstitue un pan mythique de l’histoire du cinéma : l’adaptation et la mise en production du best-seller de Mario Puzo "Le Parrain". Autour du personnage de l’écrivain promu co-scénariste du film, on retrouve une galerie d’autres protagonistes qui constitue l’épatante réussite du projet. Avec en tête de liste l’incroyable Matthew Goode qui incarne un Bob Evans à la tête du studio Paramount, comme sorti tout droit du mythique documentaire The Kid Stays in the Picture, lui étant à l’origine consacré. C’est le directeur de la photographie italo-américain Salvatore Totino, ASC, AIC (Davinci Code, Everest...) qui est aux commandes, pour la première fois de sa longue carrière, d’une telle série, et signe l’image des six premiers épisodes. Trois réalisateurs se succédent autour de lui (Dexter Fletcher, Adam Arkin et Collin Bucksey). "The Offer" est en Compétition pour la Grenouille d’or de la Meilleure série à Camerimage 2023. (FR)

Entretien avec Ants Tammik à propos de "Smoke Sauna Sisterhood", d’Anna Hints
"Le sang, la sueur et les larmes", par François Reumont

Les entretiens de Camerimage 2023

Quel curieux film que ce Smoke Sauna Sisterhood. Déjà lauréat de plusieurs prix dans des festivals internationaux comme Sundance, l’invitation de la cinéaste Anna Hints à partager les confessions intimes d’Estoniennes est vraiment une réussite. Dans un décor extrêmement dépouillé (des saunas traditionnels chauffés au seul feu de bois), le documentaire propose une sorte de ballet entre les paroles, les corps, la fumée et la lumière. C’est le directeur de la photographie Ants Tammik qui s’est porté volontaire pour passer accompagner plus d’une vingtaine de jours ces femmes de son pays au cœur de cet endroit magique, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Il y règne un un taux d’humidité proche des 100 %, et une température oscillant entre 60 et 80°. Bienvenue au Smoke Sona ! (FR)

"Killer Coaster", une comédie noire et à paillettes mise en couleurs par Christophe Graillot avec des objectifs Zeiss Radiance

Optiques

Les sœurs Lamy plongées dans une affaire de meurtres en série horrifiques chez les forains de Palavas-les-Flots, pendant la Coupe du monde de football de 1998 [la seule, la vraie NDLR] : cette seule description dit tout, et finalement, pas grand-chose, de l’objet inattendu qu’est la série "Killer Coaster", co-écrite et réalisée par Nikola Lange pour Amazon Prime. Haute en couleurs au propre comme au figuré, la série allie une certaine imagerie "Redneck" à l’enquête burlesque à la française, et la poésie des manèges qui brillent la nuit aux cadavres toutes entrailles dehors. Christophe Graillot, directeur de la photographie familier des plateaux à hautes exigences esthétiques et techniques, fait ses classes dans le film de genre et n’a peur ni du noir, ni du fuchsia-turquoise-paillettes, patinés par l’alliance d’une Arri Alexa 35 et des optiques Zeiss Radiance. (HdR)

80e édition de la Mostra de Venise Jonathan Ricquebourg, AFC, revient sur le tournage de "Casablanca", d’Adriano Valerio
"Fouad & Daniela", par François Reumont pour l’AFC

Le Festival de Venise 2023 - 80e édition

Entre documentaire et fiction, Casablanca, d’Adriano Valerio, dresse une cartographie des visages et des cultures entre Fouad, immigré marocain, et Daniela, une ex-toxico qui passent un bout de leur chemin ensemble. Ce film d’une heure est présenté le 7 septembre à Venise dans la section Venetian Nights. Jonathan Ricquebourg, AFC, partage les crédits d’image avec Diego Romero. Il revient sur les enjeux d’images et de narration de ce film pas comme les autres. (FR)

80e édition de la Mostra de Venise Guillaume Le Grontec, AFC, à propos de "A Short Trip", de Erenik Beqiri
"Week-end à Marseille", par François Reumont pour l’AFC

Le Festival de Venise 2023 - 80e édition

Après le succès international de son premier court métrage The Van, le réalisateur albanais Erenik Beqiri a décidé d’installer son deuxième film en France dans la cité phocéenne. Mettant en scène un jeune couple albanais à la recherche d’un titre de séjour, cette courte histoire pourrait tout à fait être le prologue d’un long métrage. On retrouve, comme sur le film précédent, la même équipe en fabrication, soit les producteurs Olivier Berlemont (Origine Film) et Christie Molia (Moteur S’il Vous Plaît), la monteuse Pauline Pallier et le directeur de la photographie Guillaume Le Grontec, AFC. Retour avec ce dernier sur les choix artistiques et techniques qui ont mené à la fabrication de A Short Trip, en sélection officielle à Venise 2023. (FR)

Articles (30)

Où Babette Mangolte évoque Chantal Akerman et le tournage de "Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles"

Entretiens avec des directeurs de la photographie

A l’occasion de la reprise sur les écrans en copie restaurée 2K, le 19 avril 2023, de Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, de Chantal Akerman, lire ou relire un entretien dans lequel la directrice de la photographie Babette Mangolte se souvient de Chantal Akerman et du tournage du film, désigné par le magazine Sight & Sound, en décembre 2022, comme le meilleur film de tous les temps.

Babette Mangolte se souvient de Chantal Akerman et du tournage de "Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles"
Entretien par Yves Cape, AFC et François Reumont

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Après des études scientifiques, Babette Mangolte choisit de bifurquer vers le cinéma et rentre à l’école de Vaugirard. Sortie diplômée en 1966 (avec entre autres Noëlle Boisson, devenue monteuse ou Philippe Rousselot, AFC et Eduardo Serra, AFC), elle part ensuite pour New York en octobre 1970. Une visite de trois mois devient un séjour de huit mois avec un retour après un été à Paris revenir à New York pour une autre année. C’est là, en octobre 1971, qu’elle rencontre la jeune cinéaste Chantal Akerman, ce qui la mène à filmer Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, en 1975, une œuvre désignée depuis décembre 2022 comme le meilleur film de tous les temps selon le magazine Sight & Sound, publication officielle du British Film Institute. Retour avec elle sur le tournage en 1975 de ce manifeste féministe de 3h30 porté par l’interprétation de la grande Delphine Seyrig. (FR)

Retour sur la master class Arri avec le chef opérateur et gaffer Cory Geryak
Par Margot Cavret, pour l’AFC

Camerimage 2022

Il y avait une nouveauté à Camerimage cette année : le "film workshop center" est un nouvel espace, inauguré mercredi par Arri, qui y proposait un atelier sous la directive du chef opérateur et ancien gaffer Cory Geryak. Avec des temps d’intervention plus longs que pour les masterclass et conférences de la "conference room" (quatre heures et demi au lieu de deux), et une surface plus large, le film workshop center propose aux fabricants voulant l’exploiter la possibilité d’y faire des démonstrations pratiques. Pour un festival comme Camerimage, l’initiative fait sens. Cette année ils n’auront été que deux à l’utiliser (Arri s’est fait succéder le lendemain par Angénieux), mais on ne peut qu’espérer que le concept en séduira d’autres, et que le film workshop center sera reconduit l’année prochaine, avec plus de démonstrations, dans un cadre plus approfondi et plus confortable que sur le marché des exposants. Installé dans un gymnase, plus à l’est de la ville que le CKK et le Cinema City, et caché dans l’écrin d’un lycée, son principal défaut est d’être situé un peu à l’écart du reste des festivités. Ça n’aura pas découragé le public de ce mercredi, dont les retardataires doivent s’asseoir sur les marches tant la salle est comble pour pouvoir assister au workshop de Cory Geryak. (MC)

Tommy Maddox-Upshaw, ASC, revient sur la mise en image de la série "The Man Who Fell To Earth", réalisée par Alex Kurtzman
Le migrant interstellaire

Les entretiens de Camerimage

Prolongeant plus que ne reconstituant le film culte de Nicholas Roeg (The Man Who Fell To Earth, 1976) – où David Bowie incarne un extra-terrestre à la recherche sur Terre d’un moyen de sauver sa propre planète – la série TV éponyme réadapte le roman d’origine en y injectant une bonne dose de modernité. C’est l’impeccable comédien britannique d’origine nigérienne Chiwetel Ejiofor (Dirty Pretty Things, Twelve Years a Slave...) qui prête désormais ses traits au visiteur d’une autre galaxie, tandis que Noémie Harris (la mère dans le film Moonlight) y interprète la terrienne qui va être forcée de l’accompagner dans sa mission. Le scénario signé Alex Kurtzman et Jenny Lumet saisit bien sûr l’opportunité de montrer la réalité sociale de l’Amérique actuelle, comme en écho à cette nouvelle de science fiction où le thème de l’étranger est au centre du propos.
Tommy Maddox-Upshaw est le maître d’œuvre des images. Il revient avec nous sur les défis posés par le tournage de cette série, produite entre l’Espagne et le Royaume-Uni, et diffusée depuis avril 2022 sur Showtime. (FR)

Kate McCullough, ISC, explique ses choix pour la mise en images de "The Quiet Girl", de Colm Bairéad
Sage comme une image

Les entretiens de Camerimage

Sélectionné dans la compétition "Premiers films", The Quiet Girl, de Colm Bairéad, est un drame dans l’Irlande rurale des années 1980, qui met en scène la vie d’une jeune fille dont les parents en difficulté l’envoient passer l’été chez un couple de cousins. Un film qui joue beaucoup sur les non dits et sur une fausse apparence de distance pour mieux révéler au cœur du récit beaucoup de secrets. Ce portrait très touchant du début de l’adolescence est interprété par la jeune Catherine Clinch qui irradie de talent sur l’écran. C’est aussi le deuxième film en gaélique pour la DoP irlandaise Kate Mc Cullough après le très beau Arracht, de Tom Sullivan (à Camerimage 2020). Notons que Kate a également un lien particulier avec la Pologne, puisqu’elle a fait ses études à l’école de cinéma de Łódź... (FR)

Entretien avec Vittorio Storaro, AIC, ASC, à propos de sa conception de son métier, sa carrière et ses projecteurs "Muses of Light"
"Zeus et ses neuf filles", par François Reumont pour l’AFC

Entretiens avec les partenaires "industries techniques" de l’AFC

Faisant équipe depuis 2015 avec Woody Allen, Vittorio Storaro est actuellement en tournage à Paris. Annoncé comme un retour au thriller (dans la veine de Crimes et délits ou Match Point, les deux perles noires de sa longue filmographie, ce film est annoncé comme l’ultime réalisation du cinéaste New Yorkais. Vittorio Storaro, AIC, ASC, revient avec nous sur sa carrière mythique, sur sa définition du rôle d’"Auteur de la cinématographie" (et non pas de directeur de la photographie) ainsi que sur les "Muses of Light", sa série exclusive de projecteurs LED développés avec De Sisti et baptisés des noms des neuf filles de Zeus. Une gamme distribuée en France par Dimatec et Stéphane Samama, avec qui nous l’avons rencontré. (FR)

"La Sortie des usines Lumière" 2022 tournée par Tim Burton
Par Jean-Marie Dreujou, AFC, et Gilles Porte, AFC

Festivals divers

Comme chaque année, un remake du film de Louis Lumière Sortie d’usine (mai 1895) est tourné par le Prix Lumière, en l’occurrence en 2022 le cinéaste Tim Burton. Gilles Porte, AFC, avec à son côté Jean-Marie Dreujou, AFC, était à l’œuvre pour filmer cet évènement. Tous deux rendent compte ici de ce moment cinématographique singulier.

David Quesemand, AFC, se souvient de William Klein

In memoriam

William Klein nous a quittés le 10 septembre dernier à l’âge de 96 ans. Sociologue de formation, il fut successivement peintre abstrait, graphiste, photographe et cinéaste. Cet artiste protéiforme épris de pop culture bouscula les codes de la photographie et signa, dans les années 1960, quelques films devenus cultes comme Qui êtes-vous, Polly Maggoo ? (photographié par Jean Boffety) et Mister Freedom (photographié par Pierre Lhomme, AFC). David Quesemand, AFC, évoque ici le tournage de son dernier film, Le Messie.

Films (9)

Les Cinq diables

de Léa Mysius
Produit par Canal+, CNC, Ciné+, F Comme Film, Cinéventure, Trois Brigands Productions, Division, Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma
Photographié par

Paul Guilhaume, AFC

Ava

de Léa Mysius
Produit par F Comme Film - Trois Brigands Productions
Photographié par

Paul Guilhaume, AFC