Gabriel Veyre, opérateur Lumière, et ses autochromes

par Jean-Noël Ferragut

by Jean-Noël Ferragut AFC newsletter n°157

Pour rester dans le domaine de la couleur en général et pour les amateurs d’autochromes en particulier, Marc Salomon, membre consultant de l’AFC, nous signale un site Internet consacré à la collection de Gabriel Veyre, l’un des opérateurs du cinématographe Lumière.

Gabriel Veyre fut envoyé à travers le monde pour, entre autres, des missions photographiques durant lesquelles il a impressionné de nombreuses plaques autochromes. Gabriel Veyre meurt à Casablanca en 1936, un an après la mise au point de procédés trichromes, tel le Kodachrome, qui ont condamné les autochromes Lumière à une disparition certaine après trente années de bons et loyaux services rendus à la couleur.

L’Institut Lumière a coédité avec Actes Sud un livre de Philippe Jacquier et Marion Pranal rassemblant les correspondances de Gabriel Veyre à sa mère : Gabriel Veyre, opérateur Lumière - Autour du monde avec le Cinématographe - Correspondance (1896-1900).
Par ailleurs, autochromes obligent, l’Institut Lumière de Lyon propose sur son site de faire un tour d’horizon de ce procédé. On y redécouvre avec toujours la même fascination quelques-unes des toutes premières photographies dont la longévité - elles ont un siècle d’âge - et la fraîcheur des couleurs ont de quoi faire rêver les centres de recherche de nos manufacturiers, qu’ils aient à coucher des sels d’argent ou aligner des pixels. Couleur et fécule de pomme de terre obligent à leur tour, le site de l’Institut nous invite également à visiter « l’excellent site de Jim Scruggs sur la théorie de la couleur ».

Enfin, pour clore ce chapitre "autochromes et couleur", le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) s’attarde lui aussi sur les autochromes et leur fabrication.

Site de la collection Jacquier-Veyre
Site de l’Institut Lumière -> Patrimoine Lumière -> Autochromes