Jacques Loiseleux, l’ami enthousiaste et généreux
Par Jean-Jacques Bouhon, AFCTu n’étais pas seulement le " gardien du Temple ", comme nous t’appelions parfois avec un humour affectueux entre nous, tu étais surtout l’âme de l’AFC, qui veillait à ce qu’elle ne soit pas une coquille vide, mais le lieu de rencontres conviviales et d’échanges sincères.
Tu avais lancé les " mardis de l’AFC ", une fois par mois, le soir, pendant lesquels nous pouvions parler à bâtons rompus de tous les sujets qui nous passionnaient tout en nous sustentant et en dégustant quelques bouteilles que tu savais si bien choisir. Selon ton idée, c’était surtout l’occasion de provoquer un dialogue entre des gens qui sont parfois (souvent ?) concurrents et se rencontrent rarement. Et, pour toi, ce dialogue était une des raisons d’être de l’AFC, et même un de ses devoirs.
Cela n’a pas duré très longtemps, mais c’était un projet généreux qu’il serait peut-être bon de reprendre aujourd’hui, comme un prolongement du dialogue des actifs sur Internet.
J’ai tout appris de toi en ce qui concerne la gestion d’une association, le respect des statuts et de la démocratie interne. Et, loin de considérer que ta fonction de Secrétaire général était une chasse gardée, tu nous as incités, Jean-Noël et moi, à nous investir puis à te succéder.
J’ai toujours considéré la transmission comme une des tâches humaines les plus nobles. Tu en étais un modèle accompli, et je suis sûr qu’à Cuba, par exemple, tu dois déjà manquer à tous ceux qui espéraient encore ta venue, ton inventivité, ton ingénieuse habileté à travailler avec presque rien, comme les tenants de " l’arte povera ».
Salut, l’ami, c’était bon de te connaître !