Jean-Jacques Bouhon, passionné par son métier
Par Stéphane Cami, AFCJean-Jacques,
Notre première rencontre, alors que j’étais étudiant, remonte au début des années 1980, tu étais venu partager ton expérience au sein de notre école. Nous étions restés en contact et à la fin de mes études, tu m’avais proposé de t’accompagner sur ce qui fut mon premier tournage, le court métrage de Bruno Decharme, La Fabuleuse aventure de Josette.
Je garde un souvenir très fort de cette première expérience qui, grâce à ta gentillesse et ta bienveillance, s’était merveilleusement passée.
Par la suite, tu m’avais rapidement fait confiance et je suis devenu ton assistant sur de nombreux films publicitaires et sur mes premiers longs métrages :
- Beau temps mais orageux en fin de journée, de Gérard Frot-Coutaz
- La Soule, de Michel Sibra
- Lune froide, de Patrick Bouchitey.
Je garde très présent à l’esprit ton humanité, ton ouverture d’esprit et la bienveillance que tu manifestais à tous. Tu étais toujours calme sur le plateau, très exigeant avec toi-même et passionné par ton métier, c’était un bonheur de travailler avec toi. Ton sens esthétique, ta maîtrise technique, ta rigueur, m’ont beaucoup apporté et j’ai énormément appris à tes côtés. Je mesure, aujourd’hui, tout ce que je te dois et le chemin que j’ai parcouru grâce à toi.
Tu étais aussi présent lorsque j’ai rencontré celle qui m’accompagne dans la vie et tu as partagé nos bonheurs familiaux. Ces dernières années, nous avions un peu moins l’occasion de nous voir mais à chaque fois que je te croisais notre complicité était toujours la même. Tu es intimement lié à mon parcours et ton départ m’affecte énormément. J’ai eu beaucoup de chance de te rencontrer et tu resteras toujours présent.