L’AFC et le groupe Quinta Industries aux Rencontres internationales du film de patrimoine

L’AFC, les Archives du film et le groupe Quinta Industries débattront autour d’une table ronde sur la question de la sauvegarde du film de patrimoine à l’occasion des Rencontres internationales du film de patrimoine de Vincennes qui auront lieu du 29 janvier au 1er février 2010.
Au programme de cette table ronde du lundi 1er février...

Présentation des différents acteurs impliqués dans la restauration numérique d’un film de patrimoine
- La présence de l’opérateur ou du réalisateur pour restituer l’œuvre originale dans son intégrité et son intégralité : Comment faire valoir le rôle du chef op’ et du réalisateur auprès des commanditaires de restauration de films numériques, comment les impliquer davantage dans les process de restauration ?
- Le problème des " droits errants ", point de départ du travail de restauration (traçabilité des ayants droit) ?
- Les éléments films anciens : comment pister les éléments films nécessaires et souhaités (Archives du film, laboratoires) ? Qui va prendre en charge les coûts de recherche dans les stocks films∞ ?

Moyens de restauration et support de sauvegarde
- Importance de différencier des qualités de restauration numérique selon la demande et selon le " process "
- L’importance du retour au film du fait de la pérennité du support pellicule 35 mm pour la sauvegarde
- La qualité des machines nécessaires
- Le savoir-faire des opérateurs techniques.

Allocation des ressources du grand emprunt : 166 millions d’euros sont dédiés à la numérisation des longs métrages, courts métrages et fictions TV, comment se fait la répartition par films ?
- Quels moyens financiers seront alloués par le CNC par film et selon quels critères ?
- Quid des films de patrimoine pour lesquels l’ayant droit n’a pas été identifié, qui prendra en charge les travaux (pour rappel, l’ayant droit est supposé fournir 1/3 du budget de la numérisation s’il veut bénéficier des 2/3 restant en aides publiques) ?
- Quelle part sera attribuée aux industries techniques et comment respecter la transparence (éviter tout détournement possible des subventions par des tiers, voire par les ayants droit d’autant plus que la numérisation des films de patrimoine est censée apporter du travail au laboratoire afin de compenser la fin des copies 35 mm dans les salles) ?