L’éditorial de la Lettre de février 2015
L’AFC tape les 25 balais, les 5 lustres, le quart de siècle…
Par Mattieu Poirot-Delpech, coprésident de l’AFCL’AFC ne sera ni un club ni une confrérie ni un syndicat et revendiquera d’être une forme moderne de compagnonnage. Dans une profession stimulée par les rivalités, on fera donc le choix du partage et de l’associatif. Les premiers salons " Bidouille " en seront le témoignage. Les opérateurs viennent y partager leurs secrets, ceux de Polichinelle, et les autres…
Le premier Micro Salon voit le jour une dizaine d’années plus tard, en 2001. La bidouille astucieuse cède peu à peu sa place à l’implacable technologie. Les nostalgiques s’effarouchent mais il le faut : les temps changent. Les membres associés, fabricants et prestataires, viendront de plus en plus nombreux y exposer leurs découvertes et leurs acquisitions. Le public de professionnels et de curieux devient de plus en plus nombreux chaque année. Les 6 et 7 février se tiendra donc la quinzième édition de cette manifestation. Des nouveaux exposants y feront leur apparition, une carte blanche sera donnée à nos collègues de l’association italienne AIC.
En 2006 apparaît le site de l’AFC. Outil devenu désormais indispensable à la communication des membres actifs et associés, il révèle par sa fréquentation sans cesse croissante l’intérêt qu’un public averti porte à l’actualité des pratiques de l’image.
L’AFC des débuts avait trouvé tout naturellement un rond de serviette à son nom au festival de l’image de Chalon-sur-Saône. Celui-ci ayant disparu, il en fallait un autre. Ce fut le festival d’Amiens qui proposa à l’AFC un partenariat pour le premier Cameflex – festival français de l’image au cinéma – en 2012. Des hommages à Ricardo Aronovich et Denis Lenoir y ont été rendus au cours des premières éditions. Cette année, Caméflex déménage à Paris, au Grand Action, et Luciano Tovoli sera son invité…
L’AFC tape les 25 balais, les 5 lustres, le quart de siècle. Le petite coque de noix est devenu un imposant rafiot et les " bidouilles " se sont sophistiquées au risque de devenir parfois d’effarantes " usines à gaz ".