L’éditorial de la Lettre de février 2016
Par Nathalie Durand, coprésidente de l’AFCMais il y a l’état d’urgence et malgré nous, nous sommes obligés de passer par ces mesures de sécurité qui donnent à toute manifestation un air de camp retranché.
Pourtant notre volonté est tout autre à travers ce Micro Salon et sans doute est-ce là ce qui fait sa particularité et sa force : oublier pendant deux jours que le cinéma est une industrie et un business, et s’émerveiller devant toutes ces énergies qui convergent pour proposer des outils au service du cinéma que nous fabriquons. Prendre des nouvelles des uns et des autres, dénicher la nouveauté qui nous manquait, découvrir une technologie qui nous ouvre de nouveaux horizons, faire de nouvelles rencontres.
S’ouvrir, aller à la rencontre des autres, c’est aussi le but de la Carte Blanche, donnée cette année à l’Association iranienne des directeurs de la photographie. On a toujours à apprendre de l’autre et en ces temps de repli généralisé, il est bon de s’entêter à ouvrir les portes.
A ce titre, le 4e Caméflex, qui rend hommage à Mahmoud Kalari, du 6 au 10 février, est la parfaite illustration de la volonté de l’AFC d’interroger d’autres cinémas, une autre culture.
Que le cinéma reste une fenêtre sur nos envies, nos peurs, nos vies.