L’éditorial de mai 2021

Par Céline Bozon, coprésidente de l’AFC
Je me demandais, comme tout le monde, ce que nous deviendrions après cette pandémie et je suis tombée sur cette phrase dans un journal : « La privation de la vie sociale a mis en lumière ce qui n’allait pas et rendu plus sacré ce qui l’était déjà… »

Je me disais aussi que sur le chemin de la privation, du doute, des remises en question foncières, les interrogations philosophiques profondes étaient revenues et avec elles les angoisses, mais aussi des réponses qui surgissent de manière plus précises justement parce que nous sommes environnés de brouillard. En deux mots je me disais que nous sortirions de cette crise plus "sages", plus calmes et plus distants.

« Vivre, ce n’est pas attendre que l’orage passe,
c’est apprendre à danser sous la pluie. » Gandhi


Le bout du tunnel se rapproche et pourtant… la mort continue de nous cerner. Nous avons appris avec sidération la mort de Morvan, Milo, Hervé, quelle autre réponse que de se taire et penser à tous ceux qui les entouraient.

La philosophie, et donc aujourd’hui je dis la vie,

« C’EST COMME RÉPARER UN NAVIRE EN PLEINE TEMPÊTE. » Hilary Putnam


Pas d’images juste des mots.

MORVAN OMNÈS
MILO OMNÈS
HERVÉ RIBATTO
Et nos pensées à
TIMOTHÉE ANCIAUX
qui se bat entre la vie et la mort.