La Marque des anges - Miserere

Tourné de février à juin 2012, produit par Liaison Films Stéphane Spieri, avec dans les rôles titres Gérard Depardieu et JoeyStarr. Sylvain White, jeune réalisateur franco-américain, a fait quatre films aux USA, c’est son 1er film en France. D’autres réflexes, plus méthodiques mais efficaces.

Tournage intéressant qui s’est terminé au Maroc (les séquences d’ouverture du film) ; le reste du film s’est fait en France et Belgique.
C’est mon premier film en Alexa Studio.
J’avais eu vent par Arri de l’arrivée des Alexa avec capteur 4:3. Moi qui ai toujours été un inconditionnel de l’anamorphique, j’attendais la chose avec impatience, j’avais fait un petit film d’essais de cette caméra avec des objectifs Hawk pour le Micro Salon 2012.
Miserere était donc l’occasion d’associer les objectifs anamorphiques Hawk à la caméra Arri Alexa Studio que je trouve performante et de retrouver, grâce à ces optiques, un résultat proche de celui que j’obtenais auparavant en argentique ; ça amène une rondeur à l’image et la diminution de la profondeur de champ donne un côté plus " cinématographique " comme on l’a connu en 35 mm.

J’avais donc deux caméras Arri Alexa Studio ; en cours de route, est arrivée la M que j’ai utilisée sur le film. La première version de la M avait quelques défauts. J’ai tourné depuis avec, à deux reprises. J’apprécie le choix de ses configurations : soit " studio " en un bloc, sur pied ; soit " séparée " en utilisant uniquement la tête, ce qui permet de tourner à la main, dans des endroits exigus et de diminuer ainsi le poids de la caméra, non négligeable quand elle est équipée d’optiques anamorphiques.

Notre partenaire attentionné était TSF, nous avons été bien accompagnés.
La postproduction a été faite chez Digimage, j’ai étalonné le film avec Didier Lefouest.
Mon équipe habituelle, Marie-Laure Prost, 1re assistante ; Bruno Durand, chef machiniste ; Olivier Mandrin, chef électricien.

Content du résultat, j’estime que lier l’anamorphique au numérique est une voie très intéressante pour l’avenir (j’ai remarqué au Nab la demande de plus en plus importante pour ce dispositif) ; l’anamorphose casse le côté vidéo de l’image que nous remarquons immédiatement, nous qui sommes de culture argentique.
J’ai fait Zulu de Jérôme Salle et Le Dernier diamant d’Eric Barbier avec le même dispositif.

Portfolio

Équipe

Cadreur 2e caméra : Eric Borne
1res assistantes caméra : Marie-Laure Prost et Juliette Castagnier
Chef machiniste : Bruno Durand
Chef électricien : Olivier Mandrin

Technique

Matériel caméra : TSF Caméra (Arri Alexa Studio, capteur 4:3 en Scope anamorphique, avec des optiques Hawk V-Plus et V-Lite, enregistrement sur Codex " OnBoard " en Raw 4:3)
Postproduction : Digimage
Etalonnage : Didier Le Fouest