After the release of his film Melancholia in 2011, Lars Von Trier was banned from the Cannes Film Festival for controversial statements on Adolf Hitler and Albert Speer. This year, he has returned with Nymphomaniac, an ambitious exploration of female psychology from a sulphurous, sexual perspective. Manual Alberto Claro, DFF, replaced Anthony Dodd Mantle, BSC, in order to film the last two projects by the Danish maestro of atypical cinema.
Après Melancholia en 2011, une exclusion cannoise pour des propos polémiques sur Adolphe Hitler et Albert Speer, Lars Von trier revient de plus belle en cette année 2014 avec Nymph()maniac, un ambitieux portrait psychologique de femme sur fond de sexe… très sulfureux. C’est Manuel Alberto Claro, DFF a pris la relève d’Anthony Dodd Mantle, DFF, BSC, aux côtés du maître danois du cinéma déjanté sur ses deux derniers films... (FR)
In 2018, amidst a new and youthful selection of directors, one of Cannes’ seasoned filmmakers is back after been "persona non grata" at the Festival since 2011 as a result of his statements regarding Hitler during the press conference for Melancholia. Lars von Trier is definitely not a neo-Nazi, but his sin was to have made a particularly ill-advised attempt at Scandinavian humour. The House That Jack Built portrays a serial killer played by Mat Dillon, starring alongside Bruno Ganz and Uma Thurman. This is cinematographer Manuel Alberto Claro’s, DFF, third film in a row with the Copenhagener director. (FR)
Au milieu d’une sélection assez neuve et rajeunie, 2018 marque aussi le retour d’un des grands cinéastes cannois, déclaré persona non grata du Festival depuis 2011 pour ses propos sur Hitler lors de la conférence de presse de Melancholia. Certes, Lars Von Trier n’est pas un authentique néo-nazi mais il semble avoir pêché par une tentative d’humour scandinave très mal négociée. The House That Jack Built offre le portrait d’un tueur en série interprété par Mat Dillon, aux côtés de Bruno Ganz et Uma Thurman. Manuel Alberto Claro, DFF, signe les images de ce troisième film de suite avec le cinéaste de Copenhague. (FR)
Lors de la cérémonie de remise des 24es Prix du cinéma européen, qui s’est déroulée à Berlin samedi 3 décembre 2011, le directeur de la photographie danois Manuel Alberto Claro, DFF, s’est vu remettre le prix du Directeur de la photographie européen pour le film Melancholia de Lars von Trier. Pas moins de 2 500 cinéastes, membres de l’Académie du cinéma européen, ont pris part aux votes des " European Film Awards " afin d’honorer ce qu’ils considèrent comme le meilleur de la production 2011 en Europe.
Sur la scène du Grand Théâtre Lumière du Palais des Festivals, il y a trente-trois fauteuils de cinéma, tournés vers un écran blanc. De Theo Angelopoulos à Zhang Yimou, trente-trois cinéastes prennent leur place. On ne compte que deux absents, Youssef Chahine, souffrant, et Lars Von Trier, dont la phobie des voyages a pris le dessus. La présentatrice de la soirée célébrant la 60e édition du Festival de Cannes, Juliette Binoche, souligne la bizarrerie de l’événement. Les réalisateurs s’apprêtent à découvrir Chacun son cinéma, fait de trente-trois films (dont deux réalisés par des frères, les Coen et les Dardenne, et un seul par une femme, Jane Campion) de 3 minutes autour du thème de la salle de cinéma.
Ils sont les rois de la Croisette. Leur nom est accolé aux plus grands films sélectionnés au Festival de Cannes. Le syndicat des distributeurs indépendants réunis européens (DIRE), qui regroupe onze sociétés, a dix films en compétition sur un total de vingt : Le Gamin au vélo, de Luc et Jean-Pierre Dardenne (Diaphana), Habemus Papam, de Nanni Moretti (Le Pacte) ou encore Melancholia, de Lars von Trier (Les Films du losange). Si l’on inclut les autres sections du festival (Quinzaine des réalisateurs, etc.), ils se sont engagés sur vingt-quatre films présents à Cannes.
Depuis Slumdog Millionaire, en 2008, qui lui a ouvert le chemin d’Hollywood, Anthony Dod Mantle, DFF, BSC, ASC, alterne les films avec des réalisateurs comme Ron Howard, Kevin Mc Donald ou encore son fidèle complice, Danny Boyle. Toujours dans la recherche de formes d’expressions nouvelles à l’image de plusieurs de ses films passés avec Lars Von Trier ou Harmony Korine, il signe aujourdhui les images du film Snowden, avec Oliver Stone aux commandes.
Dans un documentaire touchant et original, la directrice de la photographie et réalisatrice néerlandaise Claire Pijman, NSC, offre un portrait du chef opérateur Robby Müller, NSC, collaborateur mythique de Wim Wenders, Jim Jarmusch et Lars Von Trier. Le film est bâti sur une série d’archives personnelles transmises à la réalisatrice par Robby Müller dans les dernières années de sa vie. La maladie l’empêchant alors de s’exprimer, c’est avant tout à travers ce journal intime tourné en vidéo 8 mm que l’artiste nous transmet un précieux testament, plusieurs cinéastes venant en complément partager leur souvenirs. (FR)
Recognized for his work on films directed by Wim Wenders, Jim Jarmusch, and Lars von Trier, inter alia, in which the technical aspect was dissimulated behind the rhythm and grace of his camera movements and the expressive use he made of natural light and colour, Dutch cinematographer Robby Müller, NSC, passed away in Amsterdam on Tuesday, 3 July 2018, at the age of seventy-eight. Agnès Godard, AFC, who was his assistant on Paris, Texas, eulogizes below.
Reconnu pour son travail sur les films de Wim Wenders, Jim Jarmusch et Lars von Trier, entre autres réalisateurs, où la technique se dissimule derrière le rythme et la grâce des mouvements de sa caméra et l’usage expressif qu’il fait de la lumière naturelle et de la couleur, le directeur de la photographie néerlandais Robby Müller, NSC, est mort à Amsterdam, mardi 3 juillet 2018, à l’âge de soixante-dix-huit ans. Agnès Godard, AFC, qui fut son assistante sur Paris, Texas, témoigne ; Wim Wenders, quant à lui, devrait le faire prochainement.