Le BSC "Show" 2017, à chaud...
Par François Reumont pour l’AFCAaton Digital -Transvideo - Membre associé
L’équipe de Grenoble a mis en avant le nouveau Cantar Mini 16 pistes qui remporte un vif succès. Toujours chaleureux dan son accueil, Jacques Delacoux a répondu à de nombreuses questions des utilisateurs, notant avec attention les retours et les différentes demandes pour les mises à jour des moniteurs Transvideo. On rappellera bien sûr le Starlite RFA (Rig Fiber Adapter), dernier né de la gamme qui a la capacité de communiquer avec les caméras Arri Alexa Mini et Amira via un émetteur récepteur Titan. Egalement sur le stand la version HDR du CineMonitor...
Antalope
Hébergés sur le stand XD motion (qui va distribuer ses produits en France), les Allemands d’Antelope fabriquent des paluches et caméras haute vitesse essentiellement destinées à la prise de vues sportive et au documentaire. La dernière née est la Pico, une paluche de 380 g en monture C (capteur 2/3 pouces) qui est capable de délivrer des images en 4K vers un recorder externe Convergent Design ou Atomos. Un produit très bien fini, avec notamment ses moteurs de point et diaph dédiés qui s’intègrent parfaitement dans la ligne de l’appareil.
Arri - Membre associé
Chez Arri, cette année, la vedette, c’est Curt O Schaller, le responsable du développement du projet Trinity. « J’ai voulu fabriquer le Steadicam 2.0 », explique-t-il. Une sorte de grue avec tête gyrostabilisée croisée avec un Steadicam. » Mettant en pratique cette machine à faire des mouvements d’un genre nouveau, il a ainsi pu démontrer le potentiel très riche de cet hybride.
CW Sonderoptic - Leica - Membre associé
Tommaso Vergallo et Gerhard Baier, de Leica, étaient entourés des trois gammes d’objectifs de la marque allemande destinés aux caméras : les Summilux, Summicron et la série M 0.8 adaptée à la prise de vues avec contrôle des bagues par moteur ou système manuel. Également en démo les bonnettes "close focus" permettant de diminuer le minimum de point de chaque optique.
DMG Lumière - Membre associé
Les jeunes fabricants français de panneaux à LEDs présentaient le dernier né de leur production, le SL Maxi, mesurant 120x80 cm et proposant une intensité lumineuse de l’ordre de quatre fois le projecteur standard de la gamme (le SL1). Repliable grâce à un système de charnières sur lyre très bien conçu, le projecteur développe près de 520 W de LEDs en bicolore. Parallèment à ce nouvel outil, Jean De Montgrand était venu avec un nouvel accessoire électronique pour proposer un contrôle WiFi de ses projecteurs. C’est la "UBB" pour Universal Battrey Box, qui s’attache au dos des SL, travaille en émission réception et permet de contrôler quantité et qualité de lumière via un soft gratuit tournant sur iPhone et Android (via WiFi et protocole DMX).
Exalux
La société nantaise venait présenter au marché britannique sa gamme de bandes LEDs et solutions d’alimentation et de variation HF pour intégration aux décors ou fabrication de projecteurs.
On notera, dans la famille Exalux, un très beau dimmer 2 voies 6 A travaillant en voltage constant et très haute fréquence (flicker free garanti) qui peut facilement s’accrocher à la ceinture (format bloc d’amplification XLR pour micro) annoncé à 320 euros. En prototype sur le stand, on aura aussi remarqué un micro dimmer de quelques grammes à contrôle tactile "barebone" destiné a l’intégration dans un montage (face pour voiture, endroits exigus) et une gamme de nouvelles bandes semi-rigides avec connecteurs rapides permettant de fabriquer sans soudure des luminaires légers et résistants car refroidis par leur support en alliage (les rubans ezLED). Des bandes bicolores 2 700-6 500 K qui devraient bientôt être proposées à la vente aux alentours de 100 euros le mètre. Également sur le stand plusieurs boosters de tension ou régulateurs permettant d’utiliser à peu près n’importe quelle batterie et offrir une tension propre et adaptée au dimmers.
Inteca
Ce fabricant allemand propose une gamme d’ambiances LEDs construites à partir de modules d’environ 7x7 cm installés en quinconce sur un motif de damier cousu sur de la sangle. Il en résulte une sorte de tissu de LEDs de 1,2 x 1,2 m complètement repliable (100 LEDs ou 81, soit 300 ou 250 W) qui vient trouver sa place sur un cadre standard de la même taille. Grâce à la construction en damier, on peut facilement assembler les deux modèles et doubler la puissance si nécessaire. Le tout est alimenté par un driver très compact (avec dimmer 2 voies manuel) qui peut soit accepter une batterie V Lock ou bien sur être raccordé via un transfo au secteur. Les LEDs sont bicolores et annoncée avec un IRC de 95. Une station de contrôle indépendante ILC 300 permet aussi de générer des effets de flicker ou de strobe. Ces modules de LEDs sont aussi déclinés en d’autres versions (dalle de reportage 15x15 cm BM 150 ou strip taille Kino Flo smartwing).
K5600 Lighting - Membre associé
Marc Galerne et Erwan Riou étaient fidèles au poste pour défendre les projecteurs directionnels, à vrai dire un peu rares dans un océan de panneaux LEDs tous aussi doux les uns que les autres.
Le Bug A Beam 1600, permettant de transformer un Joker 1600 en découpe était en bonne place, tout comme le reste de la gamme et des accessoires du spécialiste de la lumière HMI en France.
LCA - Membre associé
Sur le stand très central du distributeur d’éclairage de Greenford, on retrouvait les produits phares de Litegear, avec notamment des softbox modulaires de différentes tailles (60x120, 120x120, 240x120…) destinées à recevoir des panneaux sur tissus de LEDs de la marque, une boîte à lumière type Chimera pour les Litemat (très léger et permettant de doubler la surface d’éclairage du S2). Un nouveau projecteur Mavx de la gamme Cineo, non plus équipé de "remote" phosphore mais de LEDs bicolores permettant de changer la température par DMX.
En parlant de contrôle DMX, Nick Stabile, de Ratpac Dimmers, était là aussi pour présenter son système très bien conçu de contrôle CRMX de toute source équipée du protocole DMX. Passant par un système d’émetteur AKS (de portée 400 m) compatible iPad, on peut ainsi contrôler à distance des récepteurs Cintenna branchés sur chaque source grâce à un ingénieux système de prise XLR 5 rotative sur 270°.
Stefan Karle, de DoPchoice, présentait aussi ses dernières boîtes à lumière Octaplus accompagnées des systèmes universels rectangulaires d’attache "rabbit ears". Enfin, un set de Gobos miroirs semi-alluminés finlandais (Krotkin) très efficace en 12’’/18’’ et 18’’/24’’ a pu être testé sur les projecteurs K5600 voisins avec beaucoup d’efficacité. Trois motifs sont actuellement dispo (Spots, bandes ou camouflage).
Lee Filters - Membre associé
Cette institution britannique a profité du salon pour annoncer la mise sur le marché d’une nouvelle série de filtres gris neutres avec un traitement anti rayures très performant. Une gamme très complète (formats 4/5.6- et 6.6/6.6) en déclinaisons 0,3/0,6/0,9/1,2/1,5/1,8/2,1.Elle se nomme la gamme Pro Glass Cine IRND.
Motion Impossible
Une équipe de jeunes opérateurs proposent à la location plusieurs dollys radiocommandées tout terrain équipées de gimball Ronin ou Movi (poids total max 12 kg). Une version équipée pour la réalité virtuelle (avec caméra Vcon XL) était aussi présentée. Des mini véhicules capables de se déplacer très lentement ou assez vite (jusqu’à 45 km/h) et à l’emprise au sol très raisonnable (80/54 cm). Ce sont les dollys Mantis.
Panasonic - Membre associé
Sur le stand Panasonic, la nouvelles VariCam – LT et Pure (avec enregistreur Codex Raw 4K) – était déclinée en plusieurs configuration de la plus complète à la plus légère. On a aussi entrevu un appareil GH5 sur un site de loueur de caméra, équipé d’une optique en PL.
Quasar Science
Une bonne idée que celle de Steven Strong, gaffer américain et de ses quatre associés de Quasar : cloner les tubes fluos taille Kino Klo avec des LEDs de qualité et les rendre dimmables à partir de n’importe quel variateur secteur.
Résultat, des monotubes utilisables simplement ou en les installant dans les carcasses de Kino Flo.
Ces tubes sont équipés soit d’un switch interne permettant de passer de la lumière du jour à la lumière artificielle, ou d’un variateur intégré permettant un réglage progressif. Ils existent en longueur standard Kino (60 cm, 1,2 m ou 2,4 m) et se branchent donc directement sur le secteur.
« Un outil simple et efficace », explique Steven, « qui peut aussi bien être utilisé dans des carcasses de Kino en adaptant un peu des accroches internes, ou bien tout simplement comme monotubes à l’égal de ce qu’on faisait précédemment avec les Kino mais sans la fragilité du tube en verre . » Quasar est distribué en France par K5600.
Sony - Membre associé
Outre le bloc recorder destiné à la F55 offrant un nouveau mode d’enregistrement en RAW partiellement compressé (présenté au Micro Salon AFC), on trouvait aussi sur le stand du fabricant japonais une version customisée du célèbre boîtier α7S II. Équipé d’une bague d’adaptation XPL 52, l’appareil plein format (24x36 mm) était monté d’une optique anamorphique Hawk 65 (x1,33) couvrant l’intégralité du capteur en 1,77. A la fin, une image Scope de rapport 2,35:1 très cinématographique. Décliné en version "barebone", le α7S II est aussi présenté par l’équipe Sony. Il se nomme le UMC-S3, ne comporte plus de viseur ni écran LCD. Alimenté en externe par prise "power jack" 12 V, il possède une sortie HDMI 4:2:2 8 bits tout en étant capable d’enregistrer en interne sur carte SD en 4K jusqu’au 30 i/s (annoncé à 3 500 euros).
XD motion - Membre associé
Benoît Dentan avait installé son stand tout prêt de l’entrée, avec plusieurs nouveautés toutes fraîches : d’abord la "mini" tête gyrostabilisée GSS C512, qui ne fait que 12 pouces de diamètre et qui va s’adapter parfaitement à des configurations légères (Alexa Mini, Red, et zooms "lightweight") sur systèmes variés de machinerie (présentée au BSC Expo sur un système à câble x fly 3D).
Autre découverte : le bras robotisé ARCAM, capable de programmer des mouvements de caméra complexes à des vitesses très rapides. Équipé d’une caméra haute vitesse 350 i/s, c’est un ensemble redoutable pour la pub et les beaux plans de cheveux retombant après un mouvement de nuque et un mouvement autour du modèle...
Enfin, en levant les yeux, on pouvait aussi voir un drone captif dédié à l’éclairage (embarquant une torche HMI Light & Motion sur tête remote). Une déclinaison pleine de possibilités du drone quand on s ’affranchit via un câble des problèmes d’autonomie électrique. Reste bien sûr le bruit de fonctionnement... qui lui n’est pas en option !
Dans le portfolio ci-dessous, quelques images du BSC Expo 2017 prises par François Reumont.