Le Genre humain 1re partie : les Parisiens

« Un tournage comme je l’imaginais un peu après les repérages et les réunions de préparation : vif !
Beaucoup de décors, de voitures, d’acteurs, de longues focales, d’improvisations des deux côtés de la caméra...

Difficile d’anticiper, pas simple de suivre.

Alors le mieux était d’essayer d’accompagner le mouvement, de retrouver les vieux réflexes du reportage : souplesse, modestie, quelques audaces, un peu d’inconscience, et de saupoudrer habilement et discrètement de la rigueur technique qu’on s’attend à retrouver sur l’écran quelques mois après le tournage.
Les caméras HD se prêtent assez bien à tout ça, en mélangeant risques et précautions. Pas toujours le temps de s’installer, pas toujours de moniteur de contrôle et d’oscilloscope. Une fois de plus, comme pour La Petite Lili, bravo et merci à mes assistants Stéphane Degnieau et Luis Armando Arteaga pour leur travail sur la préparation du matériel et les soins quotidiens de nos caméras (ex : on recale les optiques à chaque changement de température, et un tournage en janvier avec des intérieurs et des extérieurs successifs...)
L’enthousiasme et l’énergie permanents du metteur en scène ont emballé le tournage du premier au dernier jour, et la découverte du nouveau jouet que fut pour lui cette caméra y est pour beaucoup. Pour moi, le souvenir d’une sorte de course filmique, pleine d’images, d’excitations, de froid, d’inventions...
Et ça fait du bien. »

Équipe

Etalonnage numérique : Philippe Boutal
Etalonnage photochimique : Bruno Patin

Technique

  • Caméras Sony HDW F900 24P (location Bogard)
  • Série de focales fixes Canon HD et Zooms Canon 7,5x21 et 10x40 (équivalent à 25 -1000 en 35mm)
  • Etalonnage en salle de projection avec projecteur numérique Barco DP 30 sur console Specter par le talentueux Philippe Boutal (grand merci, grand bravo) au labo Eclair.
  • Report sur film (" shoot " comme on dit) par imageur Arrilaser sur inter Kodak 5242. Positifs sur 5283 (ultimes retouches d’étalonnage photochimique par le non moins talentueux Bruno Patin).