Le choix, par Éric Dumont, d’un zoom Sigma pour "En guerre", de Stéphane Brizé

par Sigma France

Éric Dumont a 35 ans. Il n’a pas été en école de cinéma et n’a pas suivi le parcours classique de l’assistanat à la caméra. Pour Sigma, il revient sur son parcours et nous parle du tournage du film de Stéphane Brizé, En guerre.

Éric Dumont : Je n’ai pas fait d’école de cinéma et je ne suis pas non plus passé par le parcours classique d’assistant caméra. Dès le début, je voulais être derrière le viseur et raconter des histoires. J’ai donc choisi une autre voie, celle du documentaire. Après la série "Entre autres", de dix fois vingt-six minutes, réalisée pour Arte, j’ai été présenté à Stéphane Brizé qui préparait La Loi du marché, en 2014. Et nous sommes de retour avec une partie de l’équipe pour En guerre.

Comment prépares-tu ta liste avant un long métrage comme celui-ci ?

ED : Tout d’abord, j’échange longuement avec le réalisateur pour
comprendre son univers, ce qu’il a envie de montrer à l’écran et la
manière dont il souhaite voir le tournage se dérouler. C’est seulement
après ces longs échanges que je peux imaginer les solutions techniques
à employer.

Pour En guerre, comment cela s’est-il passé ?

ED : Pour la caméra, le choix était tout vu, une Alexa Mini pour sa
compacité et sa capacité à monter en ISO sans perte de qualité.
Pour les optiques, le choix a été un peu plus compliqué, je voulais
des zooms compacts pour pouvoir répondre à la demande de Stéphane qui
était de filmer de très longs plans-séquences.
Nous avons fait des essais chez RVZ et la sélection s’est faite en aveugle, en projection, avec mon étalonneur. Nous sommes tous les deux tombés d’accord sur les Sigma, particulièrement pour leur rendu sur les peaux et leur très grande ouverture (T:2).

Un retour sur l’utilisation du zoom Sigma ?

ED : Quatre-vingt pour cent du film a été tourné avec le 50-100 mm T:2 ; il a quelques défauts mais c’est ce que j’ai trouvé intéressant. Le pompage peut lui être reproché mais cela m’a rappelé certaines optiques anamorphiques...
Les zooms Sigma sont très compacts et cela correspondait parfaitement
à la manière dont je voulais filmer pour donner le résultat que Stéphane attendait. Vous verrez par vous-même, le rendu est très cinématographique !