Les Héritiers

A l’origine des Heritiers, une histoire vraie, celle de la pire classe de 2nde du lycée de Créteil, qui, emmenée par une prof d’histoire, va participer au concours national de la Résistance et de la déportation… et surtout en être lauréat ! Les élèves réalisent que c’est qu’ensemble, quelles que soient leurs différences, leurs origines, leurs confessions ou leurs idées, qu’ils deviennent plus grands.

Pour la petite histoire, Ahmed Dramé, qui a donc vécu cette aventure, envoie une ébauche de scénario qu’il a écrit, en s’inspirant de ce qu’il a vécu, scénario qui raconte l’histoire d’une classe qui participe à un concours de slam… Beaucoup de ses e-mails envoyés aux producteurs restent sans lendemain jusqu’à ce que Marie-Castille Mention-Schaar lui réponde, intriguée par cette histoire " positive " écrite par un jeune garçon de banlieue. Elle décide d’écrire avec lui, mais en repartant de l’histoire originale.

Marie-Castille voulait, pour ce film, ne pas trop s’éloigner de la réalité, ne pas « faire du cinéma » et en même temps ne pas avoir un regard de documentariste. Tout le challenge a été d’osciller entre ces deux visions, en les mélangeant, en essayant au maximum de capter les regards, les visages, les émotions et les transformations de ces élèves qui vivent un bouleversement et qui ouvrent leurs regards.
Nous avons donc décidé, après beaucoup de discussions, de tourner en format Scope, de se servir au maximum de la lumière naturelle, et de tourner caméra épaule. Pour ce, je me suis servie uniquement de l’Easyrig qui m’a permis des mouvements de caméra que je n’aurais pas pu faire sans, l’idée étant d’avoir une caméra mouvante mais pas " remuante "… ! Je pense que nous avons trouvé un équilibre dans tous ces désirs.

Pratiquement toutes les séquences de classe ont été tournées à trois caméras, la scène avec Léon Ziguel, elle, a été tournée à cinq caméras pour ne faire la séquence qu’une seule fois. Le reste du film a été tourné à une caméra. Souvent je me jetais dans les scènes " au feeling " sans répétitions, parfois au contraire nous prenions le temps de répéter un peu, mais l’essentiel était toujours de prendre au vol les instants.

Mon assistante caméra, Pauline Teran, a été formidable, car outre les scènes pas répétées au 135 mm à l’épaule, je ne tournais pas avec beaucoup de diaph… peu de profondeur de champ oblige ! J’avais avec moi une équipe très chouette qui s’est lancée dans l’aventure avec beaucoup de plaisir, notamment Pascal Ralite, notre directeur de production, Zazie Carcedo, la 1ère assistante mise en scène, et Thierry Debove, mon chef électricien.

Crew

1ère assistante caméra : Pauline Teran
2e assistant caméra : François Belin
3e assistant caméra : Gaël Lemire
1er assistant seconde caméra : Thomas Legrand
1er assistant troisième caméra : Guillaume Genini
Cadreur additionnel seconde caméra : Rachid Neffati
Cadreur additionnel troisième caméra : Pascal Ralite
Chef électricien : Thierry Debove
Chef machiniste : Jean-Guy Cheny

Technical

Matériel caméra : TSF Caméra (Arri Alexa 2K, série Cooke S4, zooms Angénieux Optimo 28-76 et 45-120 mm)
Matériel lumière : Transpalux
Matériel machinerie : Cinesyl
Laboratoire : Digimage
Etalonneur : Laurent Desbruères