Les dernières optiques Hawk, pensées "avec simplicité"
Par Pascal Lagriffoul, AFCLégers, compacts, mise au point minimum très proche, correction des aberrations, piqué, qualité du flou et des bokehs, ouverture, rien de nouveau pour promouvoir et vanter des optiques. Ce sont des mots précis qui parlent de choses concrètes et qui déterminent nos choix d’optiques bien sûr.
Le charme des premières séries avec leurs défauts qui font l’esthétique…, ça m’intéresse beaucoup plus.
Les mots de Peter Flinckenberg me parlent. L’optique est le dernier objet magique, réellement propre aux directeurs de la photo. Les caméras numériques ont rendu le travail de l’image plus "ouvert" à tous les intervenants de la chaîne de fabrication du film.
La part de mystère mais aussi de contrôle et d’élaboration du seul directeur de la photo s’est réduite par rapport à l’époque de l’image argentique. Le choix et l’usage des optiques restent une part intime et particulière de notre travail.
Le plus intéressant, pour moi, est d’écouter des directeurs de la photo différents, qui font des images différentes, avec des points de vue sur l’esthétique et la technique différents, des approches, des parcours et des budgets différents, parler d’un même élan de leur choix commun.
Toutes ces différences autour d’un goût partagé pour les mêmes optiques. Une image de ce qui nous réunit tous ici au Camerimage autour de notre passion commune…