Les interviews d’Arri, spéciales César 2019
Benoît Debie, SBC, à propos des Frères Sisters
Directeur de la photographie attitré de Gaspar Noé et d’Harmony Korine, Benoît Debie, SBC, a reçu le prix Lumière et le César de la Meilleure Photo 2019 pour Les Frères Sisters, sa première collaboration avec Jacques Audiard. Il signe la superbe image de ce western crépusculaire, tourné en Alexa Mini.
Comment avez-vous préparé l’image des Frères Sisters ?
Benoît Debie : Nous avons beaucoup parlé en amont avec Jacques Audiard. Il voulait que soit un film noir, dense. Il évoquait parfois un grand livre d’images dont on tournerait les pages, à chacune correspondant une ambiance. À aucun moment, nous n’avons fait référence à d’autres films, d’autres westerns. Pendant toute la préparation… (Lire la suite sur le site d’Arri France).
Alexis Kavyrchine à propos de La Douleur
Nommé aux César pour sa somptueuse photographie de La Douleur, Alexis Kavyrchine revient sur son travail tout en nuance avec Emmanuel Finkiel. Un film tourné en Alexa Plus.
La Douleur est un film d’époque très singulier. Comment avez-vous abordé la préparation avec Emmanuel Finkiel ?
Alexis Kavyrchine : J’avais déjà travaillé avec Emmanuel sur Je ne suis pas un salaud. Je connaissais sa façon de fonctionner en petite équipe, avec beaucoup de lumière naturelle ou déjà existante. Il aime utiliser un zoom à pleine ouverture et un Steadicam® avec une longue focale. L’idée, c’est d’être le plus léger possible, d’avoir tout le plateau… (Lire la suite sur le site d’Arri France).
Laurent Tangy, AFC, à propos du Grand bain
Nommé aux César pour son travail très remarqué sur Le Grand Bain, Laurent Tangy, AFC, nous parle de sa collaboration avec Gilles Lellouche et de son utilisation de l’Alexa Studio et de l’Alexa Mini. Le directeur de la photographie donne aussi ses premières impressions sur l’Alexa LF qu’il utilise en ce moment sur Je suis là, le prochain film d’Eric Lartigau.
Quelle était la demande de Gilles Lellouche à propos de l’image du Grand Bain ?
Laurent Tangy : Gilles avait envie d’une première partie plutôt à l’épaule, proche des personnages, quelque chose d’assez brut, avec peu d’effets. Contrairement à la deuxième partie du film qui se passe dans les piscines, où cela s’emballe un peu. Là, il souhaitait une image plus à effets, plus rythmée, avec des travellings notamment. Ce que Gilles aime dans le cinéma, c’est donner… (Lire la suite sur le site d’Arri France).