Les studios d’Epinay dans le giron du groupe TSF
D’après la version électronique de l’hebdomadaire Le film français datée du 23 juillet 2009, Eclair Group aurait cédé le 22 juillet au groupe TSF les 3 300 m2 de plateaux de tournage des studios d’Epinay-sur-Seine. Dans un communiqué commun, les deux groupes mettent en avant la « concentration des prestataires » dans le marché français de la location de plateaux.
Dès le 1er août, le groupe TSF reprend l’exploitation des studios sous le nom Studios d’Epinay-sur-Seine. Voués à une fermeture annoncée, ces plateaux ont toujours été la propriété d’Eclair depuis leur création en 1913.
Dès le 1er août, le groupe TSF reprend l’exploitation des studios sous le nom Studios d’Epinay-sur-Seine. Voués à une fermeture annoncée, ces plateaux ont toujours été la propriété d’Eclair depuis leur création en 1913.
« Pour l’industrie du cinéma, il étéit inimaginables de voir fermer ces studios mythiques », justifie Thierry de Segonzac, PDG du groupe TSF. « Il y a une volonté partagée avec Eclair que l’opération assure la pérennité des studios. C’était la priorité, il n’y a pas eu d’opportunisme », poursuit-il.
« D’autres arguments nous ont conduits à ce rachat. D’abord, d’ici l’ouverture de la Cité du cinéma, dans trois à quatre ans, où le cinéma français va-t-il tourner ? Ensuite, pour un groupe comme TSF (location de caméras, de lumière, etc.), il est plus facile d’intégrer l’offre de ces plateaux dans nos différentes prestations, toutes liées à l’activité de tournage. Par ailleurs, en cette période de crise et de restructuration dans notre secteur, il me semble que la meilleure défense, c’est l’attaque. TSF doit être capable de faire quelque chose de ces plateaux, c’est un défi à relever », estime pour conclure le PDG de TSF.
« D’autres arguments nous ont conduits à ce rachat. D’abord, d’ici l’ouverture de la Cité du cinéma, dans trois à quatre ans, où le cinéma français va-t-il tourner ? Ensuite, pour un groupe comme TSF (location de caméras, de lumière, etc.), il est plus facile d’intégrer l’offre de ces plateaux dans nos différentes prestations, toutes liées à l’activité de tournage. Par ailleurs, en cette période de crise et de restructuration dans notre secteur, il me semble que la meilleure défense, c’est l’attaque. TSF doit être capable de faire quelque chose de ces plateaux, c’est un défi à relever », estime pour conclure le PDG de TSF.