Magic Müller

Par Jacqueline Gamard

La Lettre AFC n°289

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C’est trop facile mais on l’appelait Vermeer parce qu’il est hollandais ou Magic Müller parce que sa lumière avait la magie du maître de Delft.

J’ai eu l’immense honneur de participer à deux films avec lui. Les Îles, de Iradj Azimi, en 1983, et Jusqu’au bout du monde, en 1990, de son vieux complice Wim Wenders.
Nous faisions le tour du monde, nous étions à San Francisco et, magie et hasard du plan de travail, on a du temps – oui, du temps sur un film où nous avons couru après pendant cinq mois.

Jusqu’au bout du monde, de Wim Wenders

Wim offre donc cette plage inespérée à Robby pour faire un plan à la Vermeer. Prendre son temps pour éclairer Lois Chiles. Toute l’équipe est restée muette et admirative sur les bords du plateau pour le regarder travailler.
Quand il a terminé nous l’avons applaudi.

Jacqueline Gamard est scripte.