La directrice de la photographie Pascale Marin a été, courant juillet, admise à l’AFC en tant que membre actif. Nathalie Durand et Eric Gautier, ses deux parrains estampillés "AFC", présentent ici cette nouvelle consœur venue nous rejoindre au sein de l’association.
Letter to the AFC’s active and associate members. As you know, the AFC has joined Imago, effective on March 12 of this year. I am very proud of having successfully fulfilled the mission that the AFC President, Gilles Porte, and Board of Directors, had assigned to me. In order to complete this mission, last September I put together a group composed of Marie Spencer, Jean-Marie Dreujou and Gilles Porte. This group later grew to include about ten members [1]. Their advice was extremely valuable.
Lettre aux membres actifs et membres associés de l’AFC. Comme vous le savez, l’AFC a rejoint Imago depuis le 12 mars dernier. Je suis très fier d’avoir mené à bien la mission pour laquelle Gilles Porte, président, et le CA de l’AFC m’avaient mandaté. Pour ce faire, j’avais constitué, en septembre dernier, un groupe composé de Marie Spencer, Jean-Marie Dreujou et Gilles Porte. Puis le groupe s’est élargi à une dizaine de membres[1]. Leurs conseils ont été précieux.
Suite à la décision prise avant l’été par le CA de l’AFC d’admettre Antoine Marteau en tant que membre actif, Eric Gautier, l’un de ses parrains AFC au côté de Marie Spencer, SBC, présente ici ce directeur de la photographie nouvellement arrivé au sein de notre association.
J’ai rencontré Agnès Varda grâce à Patricia Mazuy, avec qui je venais de tourner Travolta et moi. Elle m’a proposé de tourner avec elle Les Cent et une nuits de Simon Cinéma. Avec tous ces acteurs magnifiques, de Michel Piccoli à Marcello Mastroiani, en passant par Sandrine Bonnaire et Alain Delon, Robert de Niro et Catherine Deneuve...
Jean-Pierre a accompagné toute ma vie de chef opérateur, depuis la fin des années 1970 et ses entretiens passionnants aux Cahiers du Cinéma, puis avec sa caméra S16 mm pour les courts métrages et les documentaires, puis l’Aaton 35 mm, que j’ai utilisée sur presque tous mes films avant l’arrivée de la magnifique Penelope, qui reste ma caméra de prédilection.
Le Festival du Film Francophone a réenchanté Angoulême du 21 au 26 août 2018. Nous sommes fiers d’avoir accompagné les films sélectionnés et félicitons toutes les équipes de tournage qui nous ont fait confiance !
Director Jia Zhangke is one of the most critically acclaimed Chinese director and the one best-loved by international audiences. He has already presented a number of films at Cannes (I Wish I Knew, A Touch of Sin, Mountains May Depart). He entrusted Eric Gautier, AFC, with the cinematography of his last feature-length film. Eric Gautier is the cinematographer of France’s greatest directors (Arnaud Desplechin, Olivier Assayas, Alain Resnais, Patrice Chéreau) and also shot Into the Wild, On the Road, and Hotel Woodstock for Ang Lee. He is accompanying Jia Zhang-ke on his walk up the red carpet at Cannes this year, where the film Ash Is Purest White is in official competition. (BB)
Fin de l’année scolaire 1981, l’été s’annonce, je suis en première année de l’École Louis-Lumière, j’ai vingt ans. Inimaginable pour moi de partir en vacances (cela s’est confirmé toute ma vie !), je veux participer à un tournage, moi qui viens d’un monde si lointain du cinéma…
Dans le cadre de l’hommage que la Cinémathèque française avait rendu au directeur de la photographie Raoul Coutard en 2007, Eric Gautier, AFC avait écrit pour le programme un texte de présentation. En voici un extrait...
Je suis heureux d’accueillir avec vous à l’AFC Baptiste Magnien que nous avons parrainé avec Laurent Dailland. J’ai connu Baptiste à l’école Louis-Lumière où nous avons fait nos études ensemble ; c’est même sur son court métrage de première année que j’ai eu l’occasion de faire la lumière pour la première fois !
La Société des réalisateurs de films (SRF) à publié, le 21 mars 2016, une tribune adressée à Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, et Frédérique Bredin, présidente du CNC, pour les alerter de nouveau sur le dysfonctionnement qu’elle constate dans l’exploitation des films en salles. Nous reproduisons ici cette tribune et relatons un article du Monde consacré en partie à cette question.
L’actualité récente d’Eclair se résume aux films sur les écrans, à ceux sortant en février, ceux en cours de postproduction, ceux en tournage, à l’actualité TV (postproduction et tournage), à une participation au Focus London et à un retour sur l’Apéritif Bistrot organisé en décembre dernier.
Dans l’actualité récente d’Eclair / Groupe Ymagis, trois films sont actuellement sur les écrans et trois autres y sont traités et sortiront en salles courant janvier 2016.
Nicolas Gaurin a fait ses premiers pas comme directeur de la photographie auprès d’Anthony Cordier pour Douches froides, collaboration suivie d’un deuxième film, Happy Few. Entre ces deux longs métrages, il signe l’image de Notre étrangère, de Sarah Bouyain, et de Stella, troisième long métrage de Sylvie Verheyde qu’il retrouve quelques années plus tard pour Confessions d’un enfant du siècle (présent à Cannes en 2012). Sa carrière se poursuit avec Audrey Fouché pour Memories Corner et avec Marion Vernoux pour Les Beaux jours. Hippocrate, projeté en clôture de la Semaine de la critique, est le deuxième film de Thomas Lilti et l’occasion pour Nicolas Gaurin de travailler avec ce réalisateur pour la première fois.
Les collaborations régulières d’Eric Gautier avec de nombreux metteurs en scène français – Arnaud Desplechin, Olivier Assayas, Léos Carax, Patrice Chéreau, Alain Resnais – font de lui un directeur de la photo à la fois reconnu et estimé. Il s’est exporté aux Etats-Unis à l’occasion de son travail sur les films de Walter Salles, Carnet de voyage puis On the Road. Son expérience à l’étranger s’est poursuivie avec Into the Wild, de Sean Penn, et Hotel Woodstock, d’Ang Lee. Après plus d’une quarantaine de longs métrages et de collaborations très fidèles, Eric Gautier cherche toujours à renouveler ses expériences. Il travaille pour la première fois avec Olivier Dahan sur Grace de Monaco, le film d’ouverture du 67e Festival de Cannes.
I must say that I am rather dumbfounded by the turn events have taken and the conflict between directors and technicians that is looming on the horizon. Indelible scars have already been made. I do not understand the point of this fratricide war, for our interests are identical. I have always made films for directors.
Je dois dire que je suis assez atterré par la tournure des événements et de l’opposition réalisateurs-techniciens qui se dessine. Il en restera d’ores et déjà des traces indélébiles. Je ne comprends pas cette guerre fratricide, nos intérêts sont les mêmes. J’ai toujours fait des films pour les réalisateurs.
Jean-Marc Fabre a signé l’image d’une trentaine de longs métrages et travaillé, entre autres, avec Jean-Pierre Denis (Les Blessures assassines), James Ivory (A Soldier’s Daughter never Cries), Amos Kollek (Fast Food, Fast Women), Jacques Audiard (Un héros très discret), Danièle Thompson (Fauteuils d’orchestre, Le Code a changé), Anne Fontaine (Comment j’ai tué mon père, Nathalie…, Mon pire cauchemar), Nicole Garcia (L’Adversaire, Un balcon sur la mer). Avec Camille redouble, il collabore pour la quatrième fois avec Noémie Lvovsky qu’il a rencontrée à La fémis en 1989.
C’est pour une seconde collaboration qu’Eric Gautier retrouve Walter Salles sur les routes Nord américaines. Carnets de voyage était aussi en sélection officielle à Cannes en 2004 où Eric avait été récompensé pour son travail par le prix Vulcain de l’artiste technicien. L’adaptation filmée du roman culte de Jack Kerouac On the Road, en sélection officielle de ce 65e rendez-vous cannois, a inspiré à Eric une image sans cesse réinventée.
Eric Gautier a débuté sa carrière de directeur de la photographie en 1991 au côté d’Arnaud Desplechin, et a collaboré avec lui pour tous ses longs métrages. Il a signé l’image des films de Patrice Chéreau, d’Olivier Assayas, de Claude Berri et de Léos Carax. C’est pour son film Cœur qu’Alain Resnais fait appel à ses compétences pour la première fois. En sélection officielle, Vous n’avez encore rien vu est peut-être le film le plus inventif de ce grand metteur en scène français qui, à l’âge de 90 ans, risque de faire parler de lui sur la croisette.
Nicolas Gaurin est issu des rangs de La fémis (promotion 1999). Après quelques années d’assistanat et des films courts en tant que chef opérateur, il signe son premier long métrage en 2005 Douche froide, d’Anthony Cordier. En 2007, il rencontre Sylvie Verheyde à l’occasion d’un téléfilm pour Arte Sang froid, puis continue sa collaboration avec elle sur Stella l’année suivante. Depuis il a également signé l’image de Happy Few, d’Anthony Cordier, Notre étrangère, de Sarah Bouyain et Memories Corner, d’Audrey Fouché. Confessions d’un enfant du Siècle est adapté de l’unique roman d’Alfred de Musset ; il marque notamment les débuts à l’écran de la rock star britannique Pete Doherty dans le rôle principal.
Je connais le travail de Céline depuis un film de Jean-Paul Civeyrac, Le Doux amour des hommes (2002). Je me souviens d’une image très structurée et classique, mais aussi élégante et sensuelle (comme chez Bresson). Le film a été tourné en vidéo, en format Beta numérique à l’époque ; tant de " Cinéma " dans l’image électronique me semblait une prouesse…
Réunie récemment au Centre national de la cinématographie (CNC), la Commission chargée de la sélection du film représentant la France pour l’attribution du meilleur film étranger aux Oscars 2007 a choisi Fauteuils d’orchestre réalisé par Danièle Thompson, produit par Thelma Films et photographié par Jean-Marc Fabre.
La 31e édition du Festival International du Film de Toronto se tient du 7 au 16 septembre 2006. Plusieurs films photographiés par des membres de l’AFC y sont projetés.
Plusieurs films français ou en co-production et photographiés par des membres de l’AFC se trouvent dans cette sélection :
L’Intouchable de Benoît Jacquot, photographié par Caroline Champetier, avec Isild Le Besco, Bérangère Bonvoisin, Marc Barbé
Private Fears in Public Places (Petites peurs partagées) d’Alain Resnais, photographié par Eric Gautier, avec Lambert Wilson, Sabine Azema, André Dussollier, Laura Morante, Pierre Arditi, Isabelle Carré (France, Italie)
Nuovomondo (The Golden Door) d’Emanuele Crialese, photographié par Agnès Godard, avec Charlotte Gainsbourg, Vincenzo Amato, Francesco Casisa (Italie, France)
Et hors-compétition :
Quelques jours en septembre de Santiago Amigorena, photographié par Christophe Beaucarne, avec Juliette Binoche, John Turturro, Sara Forestier, Nick Nolte (France, Italie).
A lire dans les Cahiers du Cinéma de mars un dossier sur " les aventures digitales de l’image ", composé d’une part, d’une table ronde réunissant Bertrand Bonello, Caroline Champetier, AFC Gilles Gaillard (Mikros Image), Eric Gautier, AFC et Barbet Schroeder et d’autre part, d’un entretien avec Denis Lenoir, AFC recueilli par Jean-Michel Frodon. rappelons que la revue avait consacré en février un article intitulé " Les chefs opérateurs rédigent leur charte " dont le sujet était, comme de bien entendu, la Charte de l’image de l’AFC (...)
Au sommaire d’Actions, de l’American Cinematographer, des Cahiers du cinéma, du Film français, d’ICG Magazine, Positif, du Technicien du film de mars à juin 2005.
No need, for once, to rush up the steps of the Cannes Festival Palais, dressed like a penguin and adjusting one’s bow tie, in order to attend the 3rd edition of the IDIFF (International Digital Film Forum) which took place from the 2d to the 4th of February, 2005. All that was needed was an interest, however small, in anything that borders on what has come to be known as « digital cinema ». For this is what IDIFF is about.
Nul besoin, pour une fois, d’escalader quatre à quatre les marches du Palais du Festival de Cannes en ajustant son nœud papillon, habillé en queue-de-pie, pour assister à la 3e édition de l’IDIFF (International Digital Film Forum) qui s’est tenue du 2 au 4 février 2005. Il suffisait de s’intéresser, un tant soit peu, à tout ce qui a trait de près ou de loin avec ce que l’on appelle désormais le " cinéma numérique ". En effet, l’IDIFF se veut le reflet du développement de ses technologies.
Un petit mot pour vous présenter Jean-Louis Vialard qui nous a rejoint récemment à l’AFC. J’ai connu Jean-Louis pendant mes études à Louis Lumière dont nous sommes sortis ensemble en 1986. Dès le départ, Jean-Louis avait une approche très ethnologique du cinéma, c’était pour lui un moyen de voyager et d’aller à la rencontre des autres peuples et donc très naturellement le documentaire l’attirait beaucoup plus que la fiction. (...)
Le jury de la CST a décerné le prix Vulcain de l’Artiste-Technicien au directeur de la photo Eric Gautier, AFC, pour son travail sur les films Clean d’Olivier Assayas et Carnets de voyage de Walter Salles.
Le prix Vulcain de l’Artiste - Technicien a été décerné à l’unanimité par le jury de la CST à Eric Gautier, directeur de la photographie de deux longs métrages présentés à Cannes en compétition officielle : Clean d’Olivier Assayas et Diarios de motocicleta (Carnets de voyage) de Walter Salles.