Mise en place d’un dispositif d’aide au tirage de copies de films de court métrage

Cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre de l’amplification du soutien au court métrage, confirmée lors du dernier Festival international du film de court métrage à Clermont-Ferrand par le ministre de la culture et de la communication, Jean-Jacques Aillagon, doit permettre une plus grande circulation et une meilleure diffusion des oeuvres de court métrage (1 à 60 minutes) sur le territoire national.
Doté d’un budget annuel fixe, géré par l’Agence du Court Métrage, ce dispositif s’adresse aux sociétés de production titulaires d’une autorisation d’exercice délivrée par le CNC et est réservé aux films ayant cumulé dans les 12 mois précédant le dépôt du dossier au moins 15 sorties (toute location donnant lieu à rémunération effectuée soit par le producteur, soit par l’Agence du Court Métrage, auprès d’un commanditaire - exploitant de salles, association ... ; toute sélection en festival, en compétition ou hors compétition).

Selon le bilan d’activités 2002 publié par l’Agence du Court Métrage, le court métrage bénéficie en France d’un réseau de diffusion de plus de 600 salles de cinéma Art et Essai. Par ailleurs, les salles adhérentes (plus de 250 écrans) aux services proposés par le Réseau Alternatif de Diffusion (RADI) peuvent aussi bénéficier de compléments de programmes. Sur plus de 10 500 titres inscrits auprès de l’ACM, 1 380 ont fait l’objet d’une location ponctuelle en 2002, contre 1 309 en 2001 soit une augmentation de 5,4 % ; les actes de location sont aussi en très nette hausse, au nombre de 1 129 en 2002 contre 965 l’année précédente.
Le film court participe ainsi pleinement à la défense de la diversité culturelle, l’aménagement du territoire et l’éducation au cinéma du jeune public.
Ces chiffres ne sont pas exhaustifs de la globalité de la diffusion du court métrage en France, et ne prennent pas en compte, entre autres, des initiatives de distributeurs privés.