Mon premier Camerimage

Par David Quesemand, AFC

par David Quesemand

A Toruń, il ne fait pas vraiment plus froid qu’à Paris, le soleil ne semble jamais se lever et la nuit tombe avant 16h mais quelle importance pour les passionnés de salles obscures ? Entre les différentes compétitions, les rétrospectives, les conférences et les présentations techniques répartis sur huit salles de 10h à 23h, on est vite pris de tournis pour s’inventer un programme.

Comment choisir, par exemple, entre la conversation de Bruno Nuytten jouxtant son exposition photographique et celle de Philippe Roussellot sur la relation DoP/cadreur au même horaire…
Les séances s’enchaînent, ponctuées de pauses aux stands des différents prestataires de l’industrie en forme de mini Micro Salon au sous-sol du palais du festival et avant les nombreux pots, dîners et autres fêtes dans le centre de cette petite ville médiévale.
De mon premier Camerimage, je retiens cette simplicité des échanges entre tous quels que soient les statuts de chacun, le grand nombre d’étudiants de toutes nationalités, une belle présence de femmes opératrices et celle, discrète et rassurante, de Jean-Noël Ferragut au service de l’AFC et de sa lettre quotidienne.

Dans l’ordre d’entrée en scène du portfolio ci-dessous : Bruno Nuytten, Ed Lachman, Michel Benjamin, Aymerick Pilarski, Philippe Rousselot, Jean-Marie Dreujou, Isabelle Razavet et Elin Kirschfink.