Carried by a dazzling cast, with young Mikey Madison in the lead role as a stripper, Sean Baker’s Anora is a captivating film. Its writing is both simple and precise, steering the plot in one direction only to better surprise the audience and ultimately deliver a powerful final scene that is likely to go down in festival history. Shot like great American cinematographers of the 70s used to do (Kodak film, 4-perf Scope, zoom lenses, and negative flashing during shooting), this cinematic tour de force is truly one of the major events of the 77th edition of the Festival. Drew Daniels, who shot the film, explains that nothing replaces the thrill one can experience on such a film as a director of photography, making creative decisions live on set rather than relying solely on modern digital camera & post-production tools. (FR)
Porté par un casting éblouissant, avec en tête la jeune Mikey Madison dans le rôle d’une strip-teaseuse, Anora, de Sean Baker, est un film captivant. Avec une écriture à la fois simple et millimétrée qui place l’intrigue dans une direction pour ensuite mieux prendre le spectateur à contre-pied... Et enfin le cueillir dans une scène finale d’une grande force qui va sans doute rester dans l’histoire du Festival. Tourné avec les mêmes techniques qu’affectionnaient les grands directeurs de la photographie américains des années 1970 – pellicule Kodak, Scope 4 perf, zooms et flashage négatif à la prise de vues –, ce tour de force cinématographique est vraiment l’un des événements majeurs de la 77e édition du Festival, où le film était en Compétition officielle. C’est Drew Daniels qui en signe les images, et qui vient nous expliquer que rien ne remplace les frissons qu’on peut avoir sur un tel film en tant que directeur de la photo en prenant les décisions créatives en direct sur le plateau, et non pas en s’en remettant aux seuls outils de postproduction numériques. (FR)
Norwegian cinematographer Benjamin Loeb, FNF, has two films in selection at Cannes this year : When You Finish Saving the World, the first feature by actor Jesse Eisenberg (Mark Zuckerberg from The Social Network), and Sick of Myself, by his countryman Kristoffer Borgli. Two independent films shot on film (16 and 35mm 2 perf), testifying to the return of many projects at Cannes that have chosen film to translate their vision onto the screen. (FR)
In 2019, three AFC directors of photography used Kodak film for the shooting of one of their movies. Hélène Louvart shot Eliza Hittman’s Never Rarely Sometimes Always on 16mm, Darius Khondji shot Benny and Josh Safdie’s Uncut Gems on 35mm, and Eric Gautier shot Hirokazu Kore-eda’s The Truth on 35mm 2-perf. Here are the links to the articles in which each of them talks about his experience.
Comme tous les ans, Panavision Alga, représenté par Patrick Leplat et Philippe Dieuzaide, était présent à Bydgoszs au festival Plus Camerimage. Avec Caroline Champetier AFC, et Thierry Perronet (Kodak), ils ont animé un workshop sur le format 2 perf film.
Très présent comme chaque année au Micro Salon organisé par l’AFC le mois dernier, Kodak s’est attaché à démontrer tout au long de cette dixième édition, combien il est aujourd’hui possible de répondre à l’exigence d’un tournage qui privilégie la qualité du film tout en prenant en considération, nécessité oblige, les contraintes d’un budget modéré.
Depuis quelques mois est réapparu, avec le développement de la caméra Penelope d’Aaton, le concept technique du tournage en 35 mm sur 2 perforations. L’arrivée de la Penelope relance le débat sur les solutions de tournage de film de télévision adaptées à l’arrivée du format de diffusion haute définition.
Nous avons demandé son avis sur la question à Bernard Cassan, directeur de la photographie et membre du département Image Prise de vues (groupe S16) de la CST, qui avait déjà évoqué en octobre 2005 son intérêt pour le format 35/2perfs et milite depuis auprès des fabricants de caméra et confrères techniciens, prestataires et tous ceux qui veulent travailler sur le support argentique (le meilleur en terme de qualité) pour optimiser les dépenses sans perdre la qualité.