Où il est question, dans "MediaKwest", du 4K, de la gestion des rushes, d’Angénieux et de Cooke...

La Lettre AFC n°257

Françoise Noyon, chef opératrice de prise de vues et coreprésentante avec Thierry Beaumel du département Image de la CST, a plusieurs cordes à son arc. Celle, par exemple, de rédiger des articles pour MediaKwest, magazine "multiscreen" destiné aux professionnels de l’audiovisuel, de la télévision, du cinéma, des nouveaux médias et de l’"entertainment". Nous vous proposons ci-après de prendre connaissance de quatre de ses articles publiés sur le site Internet de MediaKwest.

La gestion des rushes, le labo sur le plateau et le métier de DIT (Digital image technician), publié le mercredi 9 septembre 2015
Quand on parle de labo sur le plateau, on pense surtout à l’étalonnage "on set". En fait, ce déplacement du laboratoire recouvre des aspects bien plus divers et des degrés différents suivant l’importance de la production.
Afin de dessiner le paysage le plus précis possible, Mediakwest est allé interroger des acteurs de la mutation digitale : Thierry Beaumel (Eclair Labo), Danys Bruyère (TSF, loueur de matériel), Olivier Garcia (HD Systems Labo et loueur de matériel), Christophe Hustache Marmon (DIT), Patrick Leplat (Panavision, loueur de matériel), François Paturel (DIT), Philippe Reinaudo (Firefly, concepteur de logiciels) et Léonard Rollin (DIT) apportent leurs témoignages.

Les objectifs Cooke, au Royaume-Uni de la Douceur, publié le mercredi 1er juillet 2015
S’il est des objectifs qui revendiquent leur rendu, ce sont bien les optiques Cooke. En quoi consiste"The Cooke look" ? C’est une image chaude et douce, ainsi que la firme la définit elle-même.
L’histoire de la compagnie commence en 1893, en Angleterre. H Dennis Taylor, directeur du département optique de T Cooke and Soons of York (entreprise qui fabrique des télescopes astronomiques), invente le Triplet. Un assemblage de trois lentilles, qui était une façon simple et élégante de résoudre les problèmes des opticiens de l’époque. Cet assemblage perdure encore aujourd’hui sur les appareils photos de nos téléphones portables. Cette invention change définitivement la destination de l’entreprise qui se tourne vers le développement et la fabrication d’objectifs photos. L’histoire de Cooke est émaillée de faits d’armes comme l’expédition Antarctique de Shakleton en 1914 ou l’équipement des avions de la Royale Navy pendant la Première Guerre mondiale.

Dossier : En quête de 4K (caméras et workflows), publié le jeudi 4 juin 2015
Derrière cette plus grande résolution se cachent bien des variantes : la taille des photosites, la taille du capteur, les compressions, les débits, les codecs, l’analyse de la couleur, la dynamique… Toutes les caméras et tous les workflows ne se valent pas, leur choix dépend souvent de contingences artistiques et économiques. Petit tour d’horizon dans la jungle de la très haute définition. Avec le concours et les témoignages précieux de Luc Bara (Panasonic), Thierry Beaumel (Eclair), Danys Bruyère (TSF), Natasza Chroscicki (ImageWorks), Patrick Leplat (Panavision) , Guillaume Lips (Digimage), Jean-Yves Martin (Sony).

Angénieux - La haute couture du zoom, publié le vendredi 11 juillet 2014
En 2015, Angénieux soufflera ses 80 bougies. Retour sur une histoire rhône-alpine partie à la conquête du monde et de l’espace.
L’usine, fondée en 1935 à Paris, déménage peu avant la guerre dans le village natal de Pierre Angénieux, dans la Loire, à Saint Héand. Ce pionnier a inventé le rétrofocus qui est devenu un nom commun. Le principe est de rejeter le plan principal image (donc le foyer) loin derrière la dernière lentille, ce qui permet de monter un objectif grand angle sur un appareil reflex mono objectif. C’est complètement révolutionnaire à l’époque et Pierre Angénieux regrettera toute sa vie de ne pas avoir breveté le système.