Où il est question de la lumière de Patrick Blossier, AFC, sur le tournage de "K.O", de Fabrice Gobert

La Lettre AFC n°269

A lire, dans Libération du mercredi 12 octobre, "En plein “K.O” après “Les Revenants”", un article dans lequel Guillaume Tion parle du deuxième long métrage de Fabrice Gobert, K.O, et de son tournage en évoquant brièvement le travail du directeur de la photographie Patrick Blossier, AFC.

Extrait
Il faut enfin assurer la satisfaction du chef opérateur, Patrick Blossier, dans un univers où tout se reflète plusieurs fois sur les murs de verre : les lumières de la banlieue au loin, la lampe à l’intérieur de la pièce, mais aussi le combo et la moitié de l’équipe autour, qu’il faut alors masquer par un panneau. « L’éclairage est décisif. Nous sommes entre deux registres, d’auteur et de genre », reprend Fabrice Gobert. « L’atmosphère ne peut pas être naturaliste. » D’où ce choix d’une lumière très douce, où le personnage principal n’est pas plus éclairé que le fond.

Patrick Blossier a déjà travaillé sur "Les Revenants", tout comme la grande majorité de l’équipe qui suit le réalisateur d’un projet à l’autre. Il construit sa lumière sur le moment, entre les plans. Arpente le plateau, attends, s’arrête, repart. Pendant ce temps l’équipe mange des croque-monsieur apportés par la régie en milieu de nuit. « On réfléchit beaucoup en amont, mais on se laisse, avec le chef opérateur, une marge créative sur le plateau », explique le réalisateur.

Guillaume Tion, Libération, mercredi 12 octobre 2016

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