Paul Guilhaume, AFC, à l’honneur dans la Newsletter #10, d’IMAGO

Contre-Champ AFC n°360

Sous le titre "L’itinéraire d’un directeur de la photographie enraciné dans la philosophie, la photographie et le cinéma", IMAGO présente ainsi Paul Guilhaume : Paul Guilhaume, AFC, est un directeur de la photographie français qui a une approche unique de la création d’images. Son approche de la cinématographie a été façonnée par un mélange de curiosité intellectuelle, de passion pour la photographie et d’un amour profond pour le pouvoir émotionnel du cinéma.

Le parcours de Paul Guilhaume pour devenir directeur de la photographie procède d’une évolution organique qui a découlé de ses aspirations d’adolescent. Il se souvient de son entrée dans le monde de la réalisation, attribuant à un ami de la famille le mérite de lui avoir expliqué ce que signifiait être un réalisateur et un autre rôle, celui de directeur de la photographie. « Je me souviens avoir pensé, à l’âge de 14 ans, que je voulais être ce type », se souvient P. Guilhaume.


Dès lors, il est déterminé à poursuivre son rêve. Guilhaume étudie les sciences et la philosophie afin de se préparer à intégrer l’une des prestigieuses écoles de cinéma françaises. Son parcours académique n’était pas seulement axé sur la maîtrise technique, mais aussi sur une perspective plus large de la vie et de l’art. Il a même envisagé devenir professeur de philosophie si ses aspirations cinématographiques ne se concrétisaient pas, mais sa passion pour le cinéma ne s’est jamais démentie. Il s’est également perfectionné dans la photographie, un art influencé par sa mère, photographe.

Alors qu’il n’en était qu’au début de sa carrière, Paul Guilhaume a été attiré par les œuvres de grands cinéastes comme Maurice Pialat et John Cassavetes. Il admire la façon dont leurs films, tels que Faces, de John Cassavetes, dégagent une énergie brute et une authenticité, qualités qu’il cherche à capturer dans sa propre cinématographie. « C’était une sorte de mystère... comment obtenir cette énergie ? Comment peut-on avoir le sentiment que tout se passe en ce moment même et que le processus de tournage n’empêche pas la vie de se dérouler devant la caméra ? », s’interroge-t-il.

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