Précisions sur "La Marche de l’empereur"

Par Jérôme Maison

La Lettre AFC n°162

Permettez-moi d’apporter quelques précisions quant à mon rôle sur le film La Marche de l’empereur qui nourrit les discussions les moins informées. Je n’étais pas l’assistant de Laurent Chalet comme cela figure dans l’un de vos derniers courriers. Ni figurant, ni réalisateur, j’étais au même titre que Laurent Chalet, chef opérateur.

En plus de l’image, j’avais accepté d’enregistrer les sons directs et de participer aux cadrages sous-marins. Pendant 13 mois, nous étions tous les deux sur la banquise jours après jours pour construire le film.
Notre expérience respective et notre réseau ne nous mènent pas dans les mêmes sphères de travail, mais nous venons bien tous les deux du monde de l’image. La répartition du travail sur le terrain était pour le moins originale, liée à ce genre de film. Mais ni l’un ni l’autre ne viendra retirer sa part à son collègue de terrain.
J’aimerais que vos courriers, écrits ou diffusés, soient plus précis, dans une actualité où l’on a tendance à réclamer son droit et à déclencher la machine à procédure.

Mon ami Laurent est responsable de sa décision dans son assignation en justice de la production et du réalisateur. C’est mon droit de ne pas le rejoindre, et cela n’autorise aucun de ses soutiens à lui accorder par écrit une quelconque exclusivité dans la prise de décision ou le travail sur le terrain. Encore une fois, nous étions deux sur la banquise.
Je tiens à conserver vis à vis de cette affaire de justice le rôle le plus neutre possible, mais je n’autoriserai personne ni dans les Lettres de l’AFC ni dans la presse écrite à une répartition hasardeuse des postes.
Je me tiens à votre disposition et à celle de vos abonnés pour répondre à n’importe quelle question qui permettrait à chacun de ne plus avancer passionnément n’importe quelle information.
Cordialement
Jérôme Maison
Chef opérateur de La Marche de l’empereur