Présentation de Hazem Berrabah, TSC, nouveau membre actif de l’AFC

Recommander sans ambages Hazem Berrabah, par Jean-Claude Larrieu, AFC
Ce moment si particulier de l’acceptation d’un nouveau membre dans notre association demande un accueil dans la confiance. Il faut bien commencer un jour.
Alors que dans la solitude de mes chemins de traverse je commençais à exister dans la fonction de chef opérateur, j’ai été subitement soulevé et encouragé par un appel téléphonique de Nestor Almendros qui tentait de me joindre depuis le Festival de Cannes, par le téléphone fixe, sans aucun succès. C’était en 1985.
Il voulait m’annoncer que le film Oriana venait d’obtenir le prix de "la Caméra d’or". Et me féliciter avec sa chaleur sud-américaine pour la photographie.
Nous tournions à ce moment-là Douce France, de François Chardeaux, accompagné d’un jeune assistant de valeur, Eric Gautier, qui deviendra plus tard notre éminent confrère.

Dans une semblable lignée, et d’un élan commun avec Vincent Mathias, j’ai eu l’honneur de présenter à l’agrément de notre association la candidature de Hazem Berrabah.
Et de le recommander sans ambages. J’ai suivi depuis ses débuts, son évolution. Il a acquis par son attitude, sa force, son regard, son ouverture d’esprit, son enthousiasme, sa générosité, ses facultés d’adaptation, les qualités requises, les compétences techniques. Qu’accompagne aussi un talent.
Ce qui lui donne, à mes yeux, le mérite de faire partie de notre association.

Parrainer naturellement la candidature de Hazem Berrabah, par Vincent Mathias, AFC
Depuis quelques années, j’entends le nom de Hazem Berrabah qui est directeur de la photo en Tunisie. Sa filmographie éclectique se compose désormais de nombreux long métrages.
Outre son travail d’opérateur, il est co-fondateur, avec Amine Messadi, de la nouvelle association tunisienne des directeurs de la photographie, la TSC.
Hazem réside maintenant à Paris et s’intéresse depuis longtemps aux activités de l’AFC. C’est tout naturellement que j’ai souhaité parrainer sa candidature.

En vignette de cet article, Hazem Berrabah, à l’œilleton de la caméra, sur le tournage du film Le Puits, de Lotfi Bouchouchi.