Rétrospective "Centenaire des studios de la Victorine"

A l’occasion du centenaire des studios de la Victorine, la Cinémathèque française propose une sélection de vingt films tournés dans les studios niçois entre 1919 et 2009. Une sélection qui commence et finit avec deux réalisatrices : Germaine Dulac et Nicole Garcia.

Né de la migration progressive, à partir des années 1910, de l’industrie cinématographique d’Est en Ouest, Hollywood avait su devenir l’un des symboles de la puissance américaine. Quelques industriels français rêvent, au sortir de la Grande Guerre, de bâtir au Sud un Hollywood national. De ce rêve en partie abouti sont nés, à Nice, il y a cent ans, les studios de la Victorine.

Seul exemple d’une telle longévité hors de la région parisienne, le studio niçois jouit aujourd’hui encore d’une notoriété enviable dans l’histoire de la production cinématographique, de La Sultane de l’amour (1919) aux Vacances de Mr. Bean (2006), en passant par les emblématiques Enfants du paradis (1943-44), Lola Montès (1955) ou La Nuit américaine (1972). Aux quelques centaines de films qui ont bénéficié, peu ou prou, des moyens mis en œuvre à la Victorine, il faut ajouter les productions pour la publicité et la télévision (y compris la téléréalité, puisque c’est là que fut réalisée la première édition de l’émission Loft Story en 1996). [...]
(Extrait du texte de présentation rédigé par Joël Daire)

Ouverture de la rétrospective
Lundi 25 mars à 20h : La Nuit américaine (1972), de François Truffaut, photographié par Pierre-William Glenn, AFC

Programmation
Jeudi 28 mars

  • 17h : Ernest le rebelle (1938), de Christian-Jaque, photographié par Raymond Agnel (extérieurs) et Robert Lefebvre (studio)
  • 19h : La Main au collet (1954), d’Alfred Hitchcock, photographié en Technicolor par Robert Burks, ASC
  • 21h15 : Lola Montès (1955), de Max Ophüls, photographié par Christian Matras

Vendredi 29 mars

  • 16h30 : Lumière d’été (1942), de Jean Grémillon, photographié par Louis Page
  • 17h30 : Nous irons à Monte-Carlo (1951), de Jean Boyer, photographié par Charles Suin
  • 19h30 : La Vérité sur bébé Donge (1951), d’Henri Decoin, photographié par Léonce-Henry Burel
  • 22h : Panique (1946), de Julien Duvivier, photographié par Nicolas Hayer

Samedi 30 mars

  • 15h : La Fête espagnole (1919), de Germaine Dulac, photographié par Paul Parguel et Gustave Raulet - Séance présentée par Emilie Cauquy
  • 17h45 : Gossette (1923), de Germaine Dulac, photographié par Albert Cohendy et Henri Stuckert
  • 21h : La Vie d’un honnête homme (1952), de Sacha Guitry, photographié par Jean Bachelet

Dimanche 31 mars

  • 14h30 : Les Enfants du paradis (1943), de Marcel Carné, photographié par Roger Hubert
  • 19h : Bonjour tristesse (1957), d’Otto Preminger, photographié par Georges Périnal
  • 21h : La Nuit américaine (1972), de François Truffaut, photographié par Pierre-William Glenn, AFC

Mercredi 3 avril

  • 15h : Mon oncle (1957, de Jacques Tati, photographié par Jean Bourgoin
  • 21h15 : La Baie des anges (1962), de Jacques Demy, photographié par Jean Rabier

Jeudi 4 avril

  • 22h : Et Dieu créa la femme (1956), de Roger Vadim, photographié par Armand Thirard

Samedi 6 avril

  • 14h30 : Le Plus escroc des deux (1988), de Frank Oz, photographié par Michael Ballhaus, BVK, ASC
  • 21h30 : Les Mains d’Orlac (1960), d’Edmond T. Gréville, photographié par Desmond Dickinsonn et Jacques Lemare

Dimanche 7 avril

  • 14h30 : Un balcon sur la mer (2009), de Nicole Garcia, photographié par Jean-Marc Fabre, AFC
  • 15h : Les Vacances de Mr. Bean (2006), de Steve Bendelack, photographié par Baz Irvine, ISC.

Une incitation à découvrir ou revoir, outre les classiques, le travail photographique en noir et blanc particulièrement remarquable des Léonce-Henry Burel, Nicolas Hayer, Roger Hubert ou encore Louis Page.